Licenciement : les ouvriers de l’usine Texto dans l’incertitude

Atma Shanto et les employés de l'usine Texto devant le ministère du Travail.

L’administrateur de l’usine Texto Ltée est désavoué par le ministère et Atma Shanto. Bien qu’il ait affirmé qu’il a informé le ministère, le 15 décembre, que l’usine a cessé ses opérations, un représentant du ministère souligne que c’est mercredi que les lettres de licenciement lui ont été communiquées. Entre-temps, 450 ouvriers se retrouvent sur le pavé et doivent trouver un autre emploi, alors qu’une bonne partie d’entre eux a dépassé la quarantaine.

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« C’est vendredi que le ministère nous a informés que l’usine ne rouvrira pas », affirme Atma Shanto. Le syndicaliste souligne qu’il ne savait pas que l’usine avait fermé ses portes le 15 décembre. Il explique, cependant, qu’il attend que les employés reçoivent leurs lettres de licenciement pour entamer d’autres actions.

Un représentant fait comprendre que le ministère avait été avisé que l’usine avait cessé ses opérations le 15 décembre. Toutefois, il explique que ce n’est que mercredi que les lettres de licenciement lui ont été communiquées. Les responsables du ministère ont alors informé Atma Shanto.

Les ouvrières sont, pour leur part, anéanties. C’est mercredi qu’elles ont appris qu’elles ont perdu leur emploi, soit à trois jours de la fin de l’année. Ces mères de famille ne savent plus quoi faire. À l’instar de Nasreen, Marianne et Lisbie qui sont employées par l’usine depuis 23 ans, 24 ans et 25 ans respectivement. Elles gardaient l’espoir de retrouver leur emploi. Même si elles ont été payées, elles espéraient que les opérations reprendraient à la rentrée. De plus, deux d’entre elles auront bientôt 50 ans alors que l'autre ouvrière est âgée de 54 ans.

Les enfants de Marianne devront reprendre le chemin de l’école et celui de Nasreen prendra part aux examens du Higher School Certificate. Elles ne savent pas comment faire pour acheter le matériel scolaire. « Kouma mo bann zanfan pou al lekol. Bizin aste iniform, liv lekol ek pey transpor bann zanfan », souligne Marianne. Nasreen affirme, elle, qu’elle n’entrevoit aucune solution pour l’heure. « Li finn tret nou kouma lisyen. Avek nou 23 zan servis nou lor lari. Ki mo bizin fer aster ? »

Trois options s’offrent à ces femmes : intégrer une autre usine, rester au chômage ou adhérer au Workfare Programme.

 

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