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Limogée de la Commission des droits de l’homme : Anishta Babooram estime que cette décision serait liée à l’affaire Arvind Hureechurn

Le contrat d’Anishta Babooram comme membre de la Commission des droits de l’homme a été résilié avec effet immédiat le mardi 6 juin. Face à la presse ce mercredi 7 juin, la principale concernée a laissé entendre que cette décision serait liée à ses déclarations à la suite de la mort en cellule du policier Arvind Hureechurn, au poste de police de Moka, en 2016.

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« Je suis choquée. Je n’ai rien à me reprocher et je ne comprends pas pourquoi une telle décision a été prise. Cette décision est injuste et j’estime que ce sont mes prises de position dans l’affaire Hurreechurn qui ont provoqué mon licenciement », a déclaré la légiste.

Anishta Babooram avait souligné, sur les ondes de Radio Plus le 1er novembre 2016, que l’absence d’un système de surveillance dans la cellule d’Arvind Hureechurn « soulève des interrogations ». Elle avait aussi affirmé que la mort du policer, qui avait été arrêté en possession d’héroïne, était « suspecte ».

La légiste, qui avait été nommée en juin 2014 et dont le contrat devait durer jusqu’en 2018, a annoncé qu’elle compte alerter les instances internationales.

Ci-dessous la lettre de licenciement d'Anishta Babooram :

 

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