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Linion pep morisien : le 1er mai, un jour de deuil pour les travailleurs

Avec la cherté du coût de la vie et les droits des travailleurs qui sont bafoués, le 1er mai, jour de la fête du Travail, ne sera pas un jour festif, mais un jour de deuil. C’est ce qu’ont laissé comprendre les différents intervenants lors de la conférence de presse de Linion pep morisien (LPM).

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« Les droits des travailleurs sont bafoués dans le pays ». C’est ce qu’a affirmé Ivor Tan Yan, lors de la conférence de presse de Linion pep morisien (LPM), le vendredi 29 avril. Selon lui, les travailleurs subissent toutes sortes de techniques dilatoires que certains patrons - qu’il a considéré comme des « voyous » - utilisent pour retarder les échéances en leur faveur en cas de litige. De ce fait, ce sont les employés qui sont pénalisés et qui doivent trouver des solutions à des problèmes qu’ils n’ont pas créés et qui doivent, de surcroit, faire face aux abus. Cela, alors que le ministère du Travail est là pour protéger les droits des employés et s’assurer de l’implémentation des lois du travail, a-t-il fait comprendre. Le LPM a ainsi décidé de publier une nouvelle charte en 23 points pour la proclamation des droits des travailleurs. Cela, en marge de la fête du Travail le 1er mai. 

Le syndicaliste Narendranath Gopee a ajouté qu’avec toutes les faiblesses qui existent dans les lois du travail, les employés ne sont pas protégés. Selon lui, le ministère du Travail n’assume pas les responsabilités que les lois du travail ont mises sur ses épaules. Il a ainsi qualifié le 1er mai comme étant un jour de deuil pour les travailleurs. Cela, en raison de toutes les souffrances qu’ils endurent et tous les règlements que le gouvernement a mis en place pour « coincer » les employés. Parmi, le non-accès au site du travail pour ceux qui ne sont pas pleinement vaccinés. « Avec l’absence de support du ministère du Travail, nous ne voyons aucune porte à laquelle les employés peuvent frapper pour les défendre, mis à part celle des syndicats », a-t-il souligné. 

Raouf Khodabocus a, pour sa part, critiqué les projets pharaoniques du Premier ministre Pravind Jugnauth. Selon lui, cet argent aurait dû servir à soulager la souffrance de nombreuses familles qui ne mangent pas à leur faim. « Nombreux sont ceux qui touchent Rs 11 000, mais qui ont besoin de Rs 16 000 à Rs 18 000 pour survivre et doivent se démener afin de pouvoir subvenir aux besoins de leur famille », a-t-il affirmé 

 

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