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Louis Herold Leonore : innovateur, bricoleur et créateur

Il tient une de ses maquettes de bateau qu’il a conservée précieusement.
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La flamme des Jeux que Ras Kucha a eu la chance de transporter lors du parcours dans l’Est du pays avant les Jeux des îles.
La flamme des Jeux que Ras Kucha a eu la chance de transporter lors du parcours dans l’Est du pays avant les Jeux des îles.

Ras KuchaL’habit ne fait pas le moine, dit-on. L’homme au cœur d’or, c’est Louis Herold Leonore, un habitant d’Olivia connu sous le sobriquet de Ras Kucha.

Très populaire, il est accueilli avec joie et bonne humeur par tout le monde et surtout par les enfants. Ras Kucha est quelqu’un de très méticuleux dans tout ce qu’il bricole. Il donne vie à des objets en les transformant, faisant d’une simple racine ou d’une noix de coco un objet décoratif. 

Il est aussi innovateur, il porte toujours de nouveaux costumes de clown qu’il confectionne lui-même en jonglant avec les couleurs. Bavard, il transmet sa joie de vivre aux autres. Ras Kucha a eu la chance de participer en tricycle, décoré d’un bateau de sa création, au parcours de la flamme des Jeux dans l’Est du pays.

Créateur dans l’âme,  il dit trouver son inspiration de la nature. Il a foi dans la force divine.

Ras Kucha  a été contraint de se mettre au travail dès son jeune âge, car il était peu enclin aux études académiques et il est devenu planteur. Mais bien vite, il quitte les champs pour se mettre à confectionner des maquettes de bateau. 

Ras Kucha, tout souriant, nous montre fièrement son chef-d’œuvre.
Ras Kucha avec l’un des habits de clown qu’il utilise lors des spectacles.
Ras Kucha avec l’un des habits de clown qu’il utilise lors des spectacles.

Aujourd’hui âgé de 44 ans, il fait de l’animation en tant que clown et participe à des fêtes à travers l’île. Il se souvient de la première mascotte qu’il a incarnée qui était un lapin en métal, sa deuxième un dodo et sa troisième un tanrec (tang). À cet effet, il raconte une anecdote. Sa dernière mascotte de tang lui a coûté très cher, car la tradition veut qu’il fallait le tuer à la fin du spectacle. Et les gens insistaient qu’il fallait le tuer, sans savoir qu’il se trouvait à l’intérieur. Quand ils ont réussi à dépecer la mascotte, à leur grande surprise ils ont vu Ras Kucha. 

Aimable, son but dans la vie c’est de voir tout le monde vivre dans la joie et de voir le sourire sur le visage de chacun. Toutefois, il ne cessera pas de faire de la comédie. Il demeure un clown invétéré.

Il passe son temps dans son atelier, créant toujours des nouveautés comme des savates de plus d’un mètre 75 et des échelles en noix de coco. Ras Kucha est toujours accompagné de son singe Tipalto et de son chien Kaspaquer dans ses spectacles. Ces derniers, malheureusement, n’etaient pas présents lors de notre visite.

Une partie de ses œuvres est exposée dans sa cour.
Une partie de ses œuvres est exposée dans sa cour.

 

 

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