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Ma vie en images - Armoogum Parsuramen : Au service des autres

Le fondateur de Global Rainbow Foundation mène un combat sans relâche pour les plus vulnérables. À 65 ans, Armoogum Parsuramen revient sur les moments forts de sa vie.

Enfance à Cap-Malheureux

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21362","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35560","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Armoogum Parsuramen est l’aîné d’une famille de 11 enfants (six frères et quatre sœurs) de Cap-Malheureux. Il rend hommage à son père Vela et sa mère Rookoo, qui l’ont toujours soutenu et aidé. Il aime raconter ses origines modestes et surtout le fait qu’il est né dans une petite maison en paille. Après des études primaires à l’école de Cap-Malheureux, il fréquente les collèges Friendship, à Goodlands, et Bhujoharry, à Port-Louis. Son Higher School Certificate en poche, il commence à travailler, tout en poursuivant des études supérieures à l’Université de Maurice en 1974.

Ses efforts reconnus par son pays

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21363","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35561","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]En 2010, il fait partie des décorés du 12 mars. Il est surtout fier de voir ses efforts être reconnus par son pays, ainsi que sa contribution dans le domaine éducatif. Il est fait Grand Officer of the Star and Key of the Indian Ocean. Il a reçu sa médaille des mains du président de la République, sir Anerood Jugnauth, en présence du Premier ministre, Navin Ramgoolam.

Heureux papa de trois filles

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21364","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35562","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Armoogum Parsuramen est fier de ses enfants, trois filles. L’aînée, Navina, est magistrate. Kovila, elle, est médecin et la benjamine, Darshani, est avocate. À 65 ans, il est grand-père de trois petits-enfants. Lorsqu’il s’est marié à Sheela, en 1976, Armoogum était encore étudiant à l’université de Maurice. Il avait 25 ans. Sur cette photo, on peut voir sa mère Rookoo en sari. Elle tient une place très spéciale dans le cœur de son aîné. « Elle n’a pas eu la chance d’aller à l’école, mais a toujours su pousser ses enfants vers l’excellence », dit-il. Elle est décédée en 2000.

Le pape Jean-Paul II

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21365","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35563","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Il l’a rencontré à trois reprises. Et chaque fois, c’était un moment empreint d’émotions. La première fois, en 1979, c’était avec une délégation mauricienne à Rome dans le cadre de la béatification du Père Laval. La deuxième rencontre a eu lieu en 1993 à l’occasion d’un rendez-vous. Armoogum Parsuramen lui avait ramené un cadeau réalisé par les enfants d’une école à Maurice. La troisième rencontre a eu lieu en 1989, lors de la visite de Jean-Paul II à Maurice.

Rencontre mémorable avec Mère Teresa

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21366","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35564","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Il n’est pas prêt d’oublier ces 30 minutes passées aux côtés de Mère Teresa, qui sera canonisée en septembre. C’était en 1994. Armoogum Parsuramen était alors ministre de l’Éducation et était allé à la rencontre de Mère Teresa à Calcutta pour l’inviter à Maurice. Il a été « bouleversé par la simplicité, l’humilité, la sagesse et la profondeur des réflexions de Mère Teresa ». Cette photo le suit partout : Maurice, Paris, Sénégal, Inde.

Riche carrière politique

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21367","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35565","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Armoogum Parsuramen est devenu ministre à 31 ans. C’était en 1982. En 1978, il présidait le conseil de village de Petit-Raffray et l’année suivante le Conseil de district du Nord. Il a occupé le poste de ministre de l’Éducation, des Arts et de la Culture de 1982 à 1995. Il quitte la politique en 1995 et débute une carrière au sein de la Banque mondiale et à l’Unesco. Cette photo, prise le 12 mars 1985, est symbolique. Armoogum Parsuramen est aux côtés de sir Seewoosagur Ramgoolam (SSR), alors gouverneur général de Maurice, et sir Anerood Jugnauth, Premier ministre. C’était la dernière fête nationale de SSR qui est décédé en décembre 1985.

Sa propre fondation

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21369","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35566","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Armoogum Parsuramen"}}]]Après avoir passé deux ans au sein de la Banque mondiale et 15 années à l’Unesco, Armoogum Parsuramen dédie son temps aux autres. Après la Global Rainbow Foundation, il vient de lancer The Armoogum Parsuramen Foundation le 30 juin 2016, le jour de ses 65 ans. Il y injecte 5 % de ses revenus mensuels. Ce fonds servira à aider les plus nécessiteux, à Maurice comme ailleurs. Il reverse sa pension de vieillesse dans les caisses de la Senior Citizens Solidarity Mauritius Foundation, créée par les pensionnaires pour venir en aide aux retraités dans le besoin. Pour l’instant, il n’y a que cinq contributeurs. L’objectif est d’atteindre la barre de 100 et ainsi aider le plus de personnes possible.
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