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Marianne pleure la disparition de son fils unique

Les véhicules impliqués ont été extrêmement endommagés. Il avait prévu la construction d’un étage à la maison familiale pour sa fille.

«Zame mo ti panse to pou kit mwa osi vit», se désole-t-elle 

Le destin s’est montré cruel envers Didier Hurrucksing. Il a perdu la vie après que sa voiture est entrée en collision avec un autobus. Fils unique, il laisse derrière lui une mère et une fille éplorées.Il avait des projets pour sa fille unique. Didier Hurrucksing, 33 ans, comptait construire une maison à l’étage de la demeure familiale à Berthaud, Quatre-Bornes. Mais en un instant, tout a basculé. Le dimanche 24 septembre dernier, alors qu’il revenait des funérailles de Rosinette Azie, une proche, ce père de famille a eu un terrible accident. Sa voiture est entrée en collision avec un bus sur la route de Gros-Cailloux. Il n’a pas survécu.

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Marianne Hurrucksing, sa mère, peine à contenir sa douleur. « Didier était notre unique enfant », confie-t-elle d’une voix tremblante, incapable d’accepter sa perte subite. « Zame mo ti panse to pou kit mwa osi vit », lance-t-elle avec un infini chagrin à ce fils qui lui était si cher. 

Décrit comme un homme débrouillard, Didier Hurrucksing avait poursuivi ses études jusqu’à la Form III (Grade 9) avant de se lancer dans le monde du travail. Après quelques petits emplois, il avait finalement décidé de devenir chauffeur indépendant. Il partageait la maison familiale avec ses parents, Marianne et Joseph, ainsi que sa fille. 

« Il était enfant unique et lui aussi avait une seule fille. Il était séparé de sa compagne et la petite habite avec nous. Il avait tant de projets pour son enfant, notamment la construction de sa maison à l’étage pour eux », partage Marianne Hurrucksing.

Elle se souvient de l’appel déchirant de sa petite-fille, lui demandant si elle avait entendu parler de l’accident de son père. À ce moment-là, elle avait déjà appris la terrible nouvelle, mais ne savait pas comment réconforter sa petite-fille. 

La nièce de la victime, Gwanaelle, 18 ans, est tout aussi bouleversée par cette tragédie. « Il était mon parrain et un père pour moi », dit-elle, les larmes aux yeux. « Il me disait qu’il allait construire une maison à l’étage et que je pouvais venir y vivre également. Je me rappellerai toujours ses conseils. Li pa kontan kan mo met zip kourt. Sak fwa li dir mwa al met enn kolan. Li pou mank nou bokou », ajoute-t-elle.

Les proches de Didier Hurrucksing partagent tous le même sentiment de perte insurmontable, s’exprimant collectivement : « Didier ti touzour pre pou ed dimoun. Pa fasil tonn kit nou tonn ale… »

La destinée s’est montrée implacable envers cet homme aimant et dévoué. La tragédie a frappé alors qu’il rentrait des funérailles de Rosinette Azie, âgée de 65 ans, à Petite-Rivière, sur la route de Gros-Cailloux. L’accident a été d’une violence inouïe, ne laissant aucune chance à Didier Hurrucksing. Il voyageait en compagnie d’un ami, qui a miraculeusement échappé à de graves blessures, bien que l’accident l’ait profondément choqué.

Outre le trentenaire, neuf autres personnes ont été blessées dans cette collision violente. Le chauffeur de l’autobus impliqué, hospitalisé après l’accident, a subi un test d’alcoolémie qui s’est révélé négatif. Il a déclaré aux autorités qu’il avait observé le changement de trajectoire de la voiture de Didier Hurrucksing et n’avait pu éviter la collision. L’accident s’est conclu avec le bus s’écrasant contre le mur d’une maison, laissant derrière lui une scène de destruction et de deuil.

 

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