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Meeting du 1er-Mai: SAJ fait des révélations sur Ramgoolam et la police

Une bonne partie du discours du 1er-Mai du Premier ministre, à Vacoas, était consacrée à son prédécesseur. Sir Anerood Jugnauth n’a pas fait dans la dentelle, livrant des révélations de taille. Les allégations de Navin Ramgoolam lors d’un congrès, samedi dernier, à Vacoas, irritent au plus haut point le leader de l’Alliance Lepep. SAJ a sorti la grosse artillerie pour répondre à Navin Ramgoolam. « La première chose qu’il a faite était la macarena », rappelle SAJ. Et d’accuser Ramgoolam de s’être livré à un « cover-up » dans cette affaire. Les relations entre celui-ci et Nandanee Soornack, ainsi qu’avec d’autres personnes, ont été abordées avec moult détails. Le chef du gouvernement s’est aussi attardé sur les Rs 220 millions retrouvées dans les coffres-forts au domicile de Navin Ramgoolam à River Walk en février 2015. Il a allégué qu’il y avait davantage d’argent dans le sous-sol et que la police avait mal fait son travail. « Sa kantite kart kredi labank etranze ti an so posesion. Pa tou ki ti laba. Ti ena ankor anba. Ti kasiet e lapolis ti gagn ranseignman me sa lepok bann policier ti ek li. Ena ankor ki ena enn latasman ek li. Napa finn pran tou kof-for ki ti bizin pran. Pa finn pran tou dokiman ki ti bizin pran. Inn fer enn travay pou kouyonn lizie dimounn. Me apre li dir zame li’nn pran enn sou ek personn. Pou ki to ena otan kart kredi, komye larzan to bizin ena à l’étranger. Si li ti onet ti bizin vinn explik ou kareman. » Il a soutenu que quand Nandanee Soornack a quitté le pays le lendemain des élections générales, des valises sont « passées avec l’aide de personnes à l’aéroport et à Air Mauritius ». Il a aussi révélé que Navin Ramgoolam avait eu des démêlés avec la justice à Londres quand il était encore étudiant. Il s’était même retrouvé en état d’arrestation. Toujours très en colère, SAJ a ajouté : « Après tout ça, il ose demander de lui refaire confiance pour qu’il puisse mettre de l’ordre dans le pays. » « Son gouvernement est responsable de toute la pourriture dans ce pays. Ne venez pas jeter ça sur notre dos, car ce n’est pas nous qui avons créé cela. » Et de préciser encore que « c’est Ramgoolam qui a implanté sa kiltir kokin la ». [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"16235","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-27370","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Lepep"}}]]

« Je dis à Vishnu… »

SAJ a tenu à répondre à un propos tenu par Navin Ramgoolam la veille. Ce dernier affirmait que le Premier ministre ne peut agir contre Vishnu Lutchmeenaraidoo parce que celui-ci aurait des dossiers contre lui. Très remonté, sir Anerood Jugnauth a lancé en regardant Vishnu Lutchmeenaraidoo assis au premier rang : « Je prie Vishnu Lutchmeenaraidoo d’aller divulguer les informations qu’il aurait à l’Icac ou à la police. Ramgoolam est enn menter, enn fosser. » Vishnu Lutchmeenaraidoo a accueilli cette déclaration du Premier ministre avec un éclat de rire.

Le nettoyage

« Nous nous servons du Karcher pour nettoyer partout. Alors que nous faisons ce nettoyage, certains nous accusent d’instaurer un État policier et font croire à une vendetta politique. » SAJ affirme que dans le cas de la BAI, il fallait agir avec force car « il y avait un cancer qui était sur le point d’éclater. Beaucoup de gens auraient pu perdre tout leur argent. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour les rembourser ». Il soutient aussi qu’il « agit sans frayeur » contre les trafiquants de drogue et appelle tous ceux qui ont des informations à les transmettre à la commission Lam Shang Leen.

Le salaire minimum

SAJ a réclamé la solidarité totale autour du texte de loi qui sera présenté ce mardi au Parlement. Le National Wage Consultative Council Bill vise à instaurer un salaire minimum. « Certains syndicalistes ont été trop rapides pour critiquer. Je leur demande de se servir de leur bon sens. Nous voulons un consensus. Nous avons besoin de tout le monde pour faire de ce projet, une réalité. »

Rs 14,5 milliards dans les poches de la population

Le Premier ministre a soutenu que son gouvernement a injecté par le biais de mesures telles que la hausse de la pension de vieillesse, la compensation salariale, le paiement du PRB, et les différents subsides, dont les frais d’examens du School Certificate (SC) et du Higher School Certificate (HSC).
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Une organisation « couillon »

SAJ s’en est aussi pris à un rapport américain, où il est mention d’arrestations arbitraires à Maurice. « Ce n’est pas une organisation couillon qui peut venir nous dire qu’on fait de la vendetta politique. Est-ce que cette organisation a au moins essayé de connaître la vérité au lieu de faire de la propagande. Je n’ai aucun respect pour ce genre d’organisation. »

Marchands ambulants

SAJ prône une tolérance zéro envers les marchands ambulants. « Ils paient une licence nominale et sont supposés circuler et non s’installer sur la voie publique. Il est inacceptable de laisser cette situation perdurer. On leur donne un emplacement temporaire en attendant qu’ils aient un endroit bien confortable et moderne. »
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De nombreux chantiers bientôt

« Les gens doivent comprendre qu’on ne peut pas redresser l’économie en un an. On a eu beaucoup de difficultés. Beaucoup de gens nous mettent des bâtons dans les roues, mais ces démagogues de l’opposition ne me font pas peur. » À ceux qui critiquent les investissements provenant de pays arabes, SAJ répond : « Ou trouv Anerood Jugnauth vann pei ek arab ou ? Enn tret kouma Bérenger ou enn vender kouma Ramgoolam kapav fer sa. Pa Anerood Jugnauth ! » Pour le Premier ministre, ce qui compte avant tout, c’est que le financement étranger soit propre et aide le pays à progresser. La provenance importe peu. Le démarrage de plusieurs projets d’envergure est annoncé par le PM. Parmi, Airport City, Heritage City, la zone économique de Jin Fei, des développements dans le port ainsi que la construction de routes, de ponts et de tunnels…

Revoir la PSC

SAJ a réaffirmé qu’il y a beaucoup d’emplois à pourvoir dans la fonction publique, mais que la Public Service Commission n’a pas assez d’employés pour répondre à l’appel. Cet organisme sera donc « réorganisé ».
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