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Mercuriale - légumes : baisse des prix trop tardive, selon les consommateurs

La pomme d’amour se vend entre Rs 25 et Rs 50 le demi-kilo en ce moment.

Si les consommateurs se réjouissent que les prix des légumes commencent à baisser, ils regrettent néanmoins que cela arrive presque à la fin de l’hiver. Ce qui est assez tardif, selon eux. 
Les prix des légumes commencent à baisser. Une tournée dans les échoppes montre cette tendance. Si les consommateurs sont soulagés, eux qui ont dû casser leur tirelire durant toute la saison froide pour remplir leurs paniers, ils ne cachent toutefois pas leur déception que cette baisse intervienne presque à la fin de l’hiver. Ce qui est assez tardif, selon eux. 
D’ailleurs, c’est une première dans les annales que les prix chutent à cette période, témoigne un homme âgé d’une soixantaine d’années. Il explique que ces deux dernières années ont été les plus difficiles pour les consommateurs avec des hausses de prix en cascade. « Je ne vous cache pas que les Rs 1 000 supplémentaires que j’ai perçues sur ma pension de vieillesse ont été englouties par l’inflation », poursuit-il. 

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Manque de main-d’œuvre 

Il estime également qu’il ne faut pas se réjouir trop vite. « D’ici quelques semaines, les prix pourraient de nouveau grimper car on entre bientôt dans une période de sécheresse qui sera suivie des pluies diluviennes », explique-t-il. 

Du côté des marchands, on laisse entendre qu’il est peu probable que les prix baissent davantage, comme cela se faisait dans le passé. « C’est fini l’époque où on pouvait acheter des légumes à Rs 5 voire Rs 10 le kilo en hiver. Cela s’explique par plusieurs facteurs, dont la hausse des prix des fertilisants et des autres intrants. Conséquence : plusieurs planteurs ont réduit la superficie de leurs plantations », indique l’un d’eux. 

Il évoque aussi le manque de main-d’œuvre ainsi que l’absence de relève car les jeunes ne veulent emprunter la même voie que leurs aînés. « Nous sommes aussi contraints d’augmenter légèrement les prix pour couvrir les frais de transport depuis l’entrée en opération du National Wholesale Market de Belle-Rive », ajoute ce marchand.  

Il prévient, comme le redoutait le retraité, que les prix des légumes risquent de grimper en flèche si on entre dans une extrême sécheresse ou s’il y a des pluies torrentielles. « Malheureusement, ce sont des facteurs naturels qui sont hors de notre contrôle », indique le marchand. Raison pour laquelle ils sont plusieurs à conseiller aux consommateurs de faire le plein de légumes pour faire face à la période de vaches maigres. 

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