Mesures budgétaires : réunion spéciale du Cabinet pour le Finance Bill

Le Cabinet s’est réuni en séance spéciale, mardi, pour donner son aval à la présentation du Finance Bill. L’adoption de ce projet de loi est la dernière étape avant la mise en application des mesures budgétaires. Le texte sera vraisemblablement à l’ordre du jour de la séance parlementaire du mercredi 31 août. Il apportera des amendements à pas moins de 58 textes de loi.

Ce texte donnera force de loi aux nouveaux barèmes d’imposition de la taxe sur les revenus. L’income threshold est ainsi majoré de Rs 10 000 pour toutes les catégories de contribuables. à titre d’exemple, pour ceux sans dépendant, le seuil d’imposition passe de Rs 285 000 à Rs 295 000. Pour ceux avec trois dépendants ou plus, le seuil passe de Rs 495 000 à Rs 505 000. Parmi les autres mesures touchées par les amendements susmentionnés : des changements à la Banking Act et à la Bank of Mauritius Act, de nouvelles mesures pour les baux pour les terres de l’état ou encore des amendements à l’Education Act dans le cadre du Nine-Year Schooling.

Le Finance Bill rythmera les travaux du Parlement, qui reprend ses droits mercredi prochain. Toutefois, outre ce texte de loi, d’autres seront aussi débattus : le Public Officers’ Protection (Amendment) Bill, le Road Traffic (Amendment) Bill et le Private  Secondary Schools (Amendment) Bill. Les débats sur ces trois projets de loi devraient se terminer le 2 septembre et les parlementaires partiront alors en vacances.

Rashid Imrith : « Le Budget ne peut être voté en une séance »

Le président de la Government General Services Unions lance un appel au Premier ministre, au leader de l’opposition et aux parlementaires pour un prolongement des débats sur le Finance Bill. Il estime qu’un projet de loi de cette envergure, avec 34 items et 14 projets d’amendement, ne peut passer la rampe parlementaire sans des débats approfondis. Selon Rashid Imrith, les amendements qui seront apportés au code civil devraient être débattus en profondeur et séparément au nom de la bonne gouvernance.