Murielle Ravina, Miss World Mauritius 2017 : «Être Miss, c’est être au service des autres»

La Miss World Mauritius 2017 Murielle Ravina, classée dans le Top 12 du concours Miss World 2018 et seconde Miss World Africa, a été accueillie en fanfare à son arrivée à l’aéroport mardi 11 décembre.

Avant de prendre place dans une Porsche jaune décapotable, Murielle Ravina a été accueillie par une allée de danseuses de séga. Ensuite, elle a pris la direction du Hennessy Park Hotel où elle a rencontré la presse. Une délégation de Rodrigues, au sein de laquelle se trouvait sa grand-mère, Madeleine Allas, et toute une équipe du comité Miss Mauritius étaient au rendez-vous.

 « Cette expérience au niveau international m’a permis de m’affirmer. Au début, ce n’était pas facile. Heureusement que j’ai pu me faire remarquer au Head-to-Head », lance la jeune femme. Depuis sa première expérience au concours Miss Mauritius, Murielle a gagné en confiance.

Son succès, Murielle le doit à ses nombreux sacrifices. « J’ai su me sacrifier et me mettre au service des autres. Aujourd’hui, je récolte le fruit de mes efforts. Un succès ne vient jamais seul. Pour briller il faut accepter de tomber », confie-t-elle. Et d’ajouter : « c’est une fierté pour moi d’avoir brillé aux côtés de l’Afrique du Sud ou de la France. Maurice est une petite île mais les Mauriciens peuvent faire de grandes choses. Moi, j’y ai toujours cru et en toute humilité. Comme on dit : travailler dans le silence et laissez le succès faire du bruit ».

 « Être Miss, ce n’est pas seulement mettre la couronne et l’écharpe pour moi, mais c’est aussi être au service des autres afin d’apporter un changement », rappelle la Miss World Mauritius 2017. La reine de beauté ambitionne aujourd’hui de faire de la politique autrement pour changer le monde et continuer dans l’univers du mannequinat.

Madeleine Allas, grand-mère de Murielle : « Ma petite-fille est devenue une femme indépendante » 

« Je viens de loin. Si je n’avais pas ma grand-mère, aujourd’hui je serais probablement dans un orphelinat », lance Murielle. Sa grand-mère, Madeleine Allas, a beaucoup pleuré lorsque sa petite fille a quitté le pays. Elle a vécu difficilement cette séparation. « J’ai tout fait pour elle, mais je n’avais pas les moyens de l’aider financièrement. Aujourd’hui, je sais que je peux mourir tranquillement car ma petite-fille est devenue une femme indépendante », dit-elle avec fierté. Cependant, elle n’a pu regarder la finale en raison de la mauvaise réception des images, « monn trouv zis enn ti bout dan so rob blan. C’est le lendemain que j’ai pu la voir ».