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Négligence médicale alléguée : les héritiers d’un quinquagénaire réclament Rs 2.250.000 à l’État

Un quinquagénaire est décédé à l’hôpital Victoria de Candos des suites d’un cancer à l’amygdale.

Il serait mort à la suite d'une négligence médicale, les médecins n’ayant pas décelé son cancer à temps. Pour cela, les héritiers ont décidé de poursuivre l’État qui devrait, selon eux, leur rembourser le traitement et leur payer des dommages.

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L’État fait face à une réclamation de dommages de Rs 2 250 000 après le décès d’un habitant de Camp de Masque Pavé, le 22 mars 2017, à l’hôpital Victoria, Candos, des suites d’un cancer. Il était âgé de 59 ans. La plainte a été logée par l’épouse et les enfants du défunt en Cour suprême. Ces derniers estiment qu’il y a eu négligence médicale. L’affaire sera appelée pour la première fois le 15 mars 2018.

Le quinquagénaire avait été admis à l’hôpital ENT, à Vacoas, le 6 janvier 2016, après qu’il s’était plaint de douleurs à la gorge et de difficultés à avaler de la nourriture. Il a été autorisé à rentrer chez lui le 8 janvier 2016 et ce, bien qu’il n’arrivât toujours pas à manger. Son prochain rendez-vous avait été fixé un mois plus tard. Mais deux semaines plus tard, soit le 22 janvier 2016, il a dû être hospitalisé une fois de plus dans le même établissement et ses deux amygdales ont été enlevées lors d’une intervention chirurgicale.

Cependant, le quinquagénaire n’était pas au bout de ses peines. Son état de santé ne s’améliorait guère et ses visites à l’hôpital ne le soulageaient pas. Le 24 février 2016, il est à nouveau examiné par un médecin mais cela ne donne toujours rien. Selon les plaignants, le rapport médical était incomplet. En effet, ce n’est que le 8 juin 2016 que le rapport sur les amygdales est arrivé, indiquant qu’il y avait une tumeur cancéreuse sur l’amygdale droite.

D'autres parties atteintes

Le quinquagénaire a été immédiatement référé au département de radiothérapie. Mais le cancer s’était déjà propagé à d’autres parties du corps. Il a subi des traitements mais devait décéder le 22 mars 2017. Les plaignants estiment que l’incapacité du médecin de l’hôpital ENT à déceler le cancer le 24 février 2016 constitue une faute lourde pour lequel l’État doit être tenu responsable. Selon eux, il n’y a aucun doute : il existe un lien direct entre la mort du quinquagénaire et l’inaction des médecins. De plus, ils disent que le quinquagénaire a énormément souffert au cours des derniers jours de sa vie, ce qui a été très dur pour eux.

Chacun des plaignants réclame Rs 300 000 pour dommages et préjudices subis. Ils réclament également le remboursement des dépenses qu’ils ont encourues pour le traitement du quinquagénaire à Chennai, en Inde, à hauteur de Rs 1,6 million, ainsi qu’une somme de Rs 100 000 pour les frais médicaux à Maurice. Le montant total est de Rs 2 250 000, incluant Rs 50 000 pour le coût d’un rapport rédigé par un spécialiste allemand.

Les plaignants ont retenu les services de l’avocat Ghanshyamdas Bhanji Soni et de l’avoué Rajendra Appa Jala.

 

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