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Sa cousine meurt dans un accident de la route : réclamant des explications, il est roué de coups et hospitalisé

L.J L. J. estime avoir été agressé injustement.

La douleur de perdre sa cousine, Bhavna Janki, 19 ans, dans un accident de la route en octobre dernier, aurait été insurmontable pour L. J., 24 ans. Le 10 décembre, il s’est rendu chez A. R., le petit ami de la défunte, à Quatre-Bornes pour des explications.

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Au lieu d’obtenir des explications du conducteur du véhicule, dans laquelle sa cousine est décédée, L. J. a été sévèrement agressé, avant d’être hospitalisé. La famille du petit ami de la défunte l’accuse de vandalisme et d’agression. Le 19 décembre, L. J. a été arrêté à Rose-Hill. La police a retrouvé des armes et du cannabis dans sa voiture.

« Li ena enn venzans », lâche le père du petit ami de la défunte. Selon ce dernier, L. J. était l’ex-copain de la jeune femme tuée dans l’accident. « Il n’appréciait guère que mon fils sorte avec elle », poursuit-il.

Le 5 octobre dernier, le jeune homme était sorti avec sa petite amie et des amis. Ils s’étaient rendus à Flic-en-Flac, mais sur le chemin du retour, il y a eu une collision avec un camion. Bhavna Janki n’a pas survécu. Le conducteur a été soigné dans une clinique et une adolescente de 17 ans était également grièvement blessée. Elle a rendu l’âme quelques semaines plus tard.

Agression

Cette perte soudaine avait plongé les familles touchées dans une profonde tristesse. « Mon fils aurait aussi pu mourir dans cet accident. Cela l’a traumatisé. Il en porte encore les séquelles », ajoute le père du petit ami de la défunte. L’accident aura une autre conséquence pour le conducteur. Dans la nuit du samedi 9 décembre, l’ex-petit ami débarque. « Il n’y avait que mon épouse à la maison. L’individu cherchait après mon fils », relate le père.

« Linn fer fracas. Il a commencé à tout saccager. Linn kass vit ek inn bless mo madam ». La mère a alerté ses proches. Le jeune homme était déjà parti quand ils sont arrivés.
Dimanche soir, il est de nouveau apparu. « J’étais encore au travail.

Il n’y avait que mon épouse et mon fils aîné qui allait se rendre au boulot vers 21 heures. L’ex-copain est arrivé, sabre à la main et a refait les mêmes gestes que la veille », dit le père. « Une fois de plus, il a brisé des vitres, mais il n’a pu aller au bout. Il a tenté d’agresser mon fils aîné qui s’est défendu. Ils ont appelé la police qui est intervenue ».

À l’arrivée des policiers de Quatre-Bornes, L. J. était au sol. Il saignait de la bouche et ne pouvait pas parler. Il avait reçu des coups au visage. La famille a porté plainte au poste de police pour « damaging property ». Les policiers ont récupéré un sabre sur le lieu de l’incident.

« Faux », réplique L. J. qui a été soigné à l’hôpital de Candos. « L’incident ne s’est pas passé de la sorte. Ce qu’ils disent est faux », lâche-t-il sur son lit d’hôpital. « Elle était ma cousine. Nous n’avons jamais était ensemble », précise-t-il.

« Je ne me suis jamais rendu à leur domicile. J’étais dans mon van. Je me suis arrêté pour me rendre à la boutique. Le frère du conducteur m’a approché. Nous nous connaissons. En même temps, il envoyait des messages. Tout d’un coup, un van s’est arrêté à ma hauteur. Sept personnes en sont sorties. Elles ont commencé à me rouer de coups. J’ai reçu un coup à la tête et je me suis évanoui ».

C’est une fois à l’hôpital qu’il se serait réveillé. Quelques jours après, il est sorti. Le 19 décembre, il circulait à bord d’un van avec un ami à Rose-Hill quand la police les a interpellés. Les deux hommes, qui avaient l’air suspects, ont été conduits au poste et le van a été fouillé.

Les policiers y ont trouvé deux sabres, un couteau, un fusil jouet, un coup de poing américain et une certaine quantité de cannabis. Ils ont été arrêtés et accusés de possession de cannabis. La police a objecté à leur remise en liberté.

 

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