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Orchidophilie: les Bellouard chassent les espèces rares

Christian et Madeline Bellouard sont des orchidophiles peu ordinaires. Dans leur maison à Albion, le couple ne détient pas moins d’une dizaine d’espèces rares. Incursion dans un monde de couleurs et de senteurs.
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/div> Christian Bellouard a attrapé le virus d’Orchidophilie quand il était jeune. Il l’a ensuite transmis à sa femme Madeline après leur mariage. « J’ai toujours aimé les plantes. Mais je dois avouer que c’est Christian qui m’a donné la passion pour les orchidées », nous explique Madeleine sous une serre en train de bichonner ses orchidées. Pour sa part, Christian s’y intéresse depuis plus de 33 ans. « Enfant, je vivais dans une maison avec des orchidées. Le mystère qui entoure cette plante m’a toujours fasciné. C’est d’ailleurs pour cette raison que je me suis joint à l’Orchids Society of Mauritius en 1982 ». Aujourd’hui, président de la société, Christian traque les orchidées. En bon chasseur, il ne s’intéresse qu’à de gros gibiers. « Nous avons transformé notre maison en un sanctuaire à deux niveaux pour orchidées. Il y a le jardin et surtout le toit de notre maison. Et c’est justement là où se cachent nos plus rares orchidées. Nous les traquons sur la Toile ». Grimpant un escalier en spirale, nous voilà sous une serre, dans un endroit qu’on aurait pu appeler Orchids Land, tant le lieu regorge d’orchidées. Suspendues et posées à même le sol, les beautés sont partout. Elles sont ici la maîtresse des lieux. « La majorité de ces orchidées sont très rares. Elles nous viennent d’Asie et d’Europe. Vous avez devant vous notre plus grande richesse. Nous sommes à leurs petits soins tous les jours », explique Madeline. Quand on demande à Madeleine combien ça coûte pour avoir une maison remplie d’orchidées rares, elle préfère nous parler de sa passion pour ces plantes que de s’appesantir sur l’argent. « Quand on aime, on ne compte pas. Mais le plus important, ce n’est pas l’argent. C’est la satisfaction de voir grandir une orchidée. Par exemple, quand nous les importons, nous recevons en moyenne une quinzaine de petites plantes. Si on a de la chance, seules une ou deux pousseront. C’est aussi ça d’être orchidophile. On ne sait jamais à quoi s’en tenir avec l’orchidée ». Se montrant plus loquace, Christian nous avouera que la passion pour les orchidées rares reste accessible à toutes les bourses. « On peut trouver les rares espèces entre Rs 1 500 et Rs 10 000. À mon avis, ce n’est pas cher payé quand on est collectionneur ». Le collectionneur avisé ira justement chercher des croisements atypiques qui donneront des formes et des couleurs nouvelles. « Il y a environ 30 000 espèces d’orchidées dans le monde. Cependant, il n’y a pas moins de 150 000 qui sont issues de croisements. C’est ce qui fait que la famille des orchidées s’agrandit régulièrement ». Pour bien croiser une orchidée, il faut l’art et la manière, surtout avoir ce qu’il appelle l’œil du maître, selon Christian. « Tout commence après le délicat exercice de la pollinisation. Partant de là, il faut scrupuleusement contrôler tous les paramètres pour permettre à la nouvelle pousse de se développer. Il faut être à son chevet. C’est ce que je considère comme l’oeil du maître. À Maurice, le Dr Majeed Khadaroo, l’un des membres fondateurs de l’Orchids Society of Mauritius, l’avait. Plusieurs orchidées qu’il a lui-même créées portent son nom ». [row custom_class=""][/row] [padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]
 

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