Live News

Partenariat stratégique de la CWA : le projet en passe d’être enterré

CWA

Si le no 2 du gouvernement Ivan Collendavelloo a, en plusieurs occasions, exprimé sa détermination à recruter un opérateur privé pour assurer la gestion de la Central Water Authority (CWA), le projet pourrait ne jamais voir le jour. Un courant grandissant au sein du gouvernement se dit contre ce projet de partenariat stratégique.

Publicité

Ivan Collendavelloo, ministre responsable de la CWA, est de plus en plus isolé sur ce projet. Ils sont plus d’un à dire qu’il aura bien du mal à convaincre le chef du gouvernement. Le Mouvement socialiste militant (MSM), apprenons-nous de sources autorisées à l’Hôtel du gouvernement, s’oppose farouchement à ce projet. Au Sun Trust, on laisse comprendre que le projet est déjà enterré. Une annonce importante devrait être faite le 1er mai 2018 à Vacoas à l’occasion de la Fête du travail.

«Désaccord fondamental»

On parle aussi d’un « désaccord fondamental » concernant ce projet de partenariat stratégique « qui ne convient pas avec les valeurs du MSM ». Même si on se dit conscient que la CWA doit fonctionner de manière plus efficace, confier la gestion de cet organisme à des étrangers n’est pas la solution. « Cet opérateur ne compte d’ailleurs pas faire le moindre investissement. Il se contentera de se faire de l’argent avec les assets de la CWA. C’est inacceptable », explique une source bien renseignée.

Un autre courant au MSM privilégie une restructuration au Top Management de l’organisme. Faire appel à des étrangers afin de redresser la situation est aussi une option. D’autres au sein du gouvernement s’accordent à dire que la situation n’est pas aussi catastrophique comme veut faire croire le no 2 du gouvernement. D’autant que certaines régions jugées sensibles reçoivent déjà de l’eau 24/7. « Avec le remplacement de tuyaux et la mise en opération prochaine du Bagatelle Dam, la situation s’améliorera », poursuit-on.

Ivan Collendavelloo ne veut faire aucun commentaire sur cet éventuel échec à ce stade. Mais ses proches collaborateurs confient que si le rejet du projet venait à se matérialiser, ce ne serait pas la fin du monde. « Le ministre s’est lancé dans ce projet par conviction. Il sait que rien n’est gagné d’avance. Il tentera de convaincre le Conseil des ministres de son importance. Si cela ne marche pas, il faudra faire avec et poursuivre le travail. »

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !