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Pèlerinage - Jus empoisonné : le gérant d’une usine d’embouteillage entendu par la police

La police a saisi plusieurs bouteilles de cette boisson après que deux plaintes ont été enregistrées.

Une vingtaine de clients auraient l’habitude de venir acheter des bouteilles vides. C’est ce qu’a déclaré le gérant d’une usine d’embouteillage de jus, le mardi 13 février, lors d’un interrogatoire. Il était entendu par les hommes de la Criminal Investigation Division (CID) de Port-Louis Nord dans le cadre de l’enquête sur le jus empoisonné.

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Les limiers tentent de remonter jusqu’à ceux qui ont distribué les bouteilles de jus mélangé à du kérosène et de l’insecticide qui étaient destinées aux pèlerins de Maha Shivratri. Ce qui a poussé les enquêteurs à s’intéresser à cette usine est le fait que le logo de l’entreprise figure sur les bouteilles en plastique qui contenaient le jus empoisonné.

Le gérant nie toute implication dans l’affaire, expliquant qu’il y a une vingtaine de clients qui se rendent à l’usine pour acheter des bouteilles vides. Il a été prié de divulguer les noms de ses clients. La police entend bien éplucher cette liste, dans l’espoir de trouver les auteurs du délit.

L’IT Unit de la police a aussi été mise à contribution. Elle a récupéré les enregistrements de vidéosurveillance de l’usine. Le but : identifier les véhicules qu’auraient utilisés les auteurs du délit pour remettre les bouteilles à des volontaires. Cela s’est produit à Rose-Hill et à Phœnix dans la nuit de samedi à dimanche. Plus d’une cinquantaine de bouteilles de jus ont été saisies. Le Forensic Science Laboratory a confirmé la présence de kérosène mélangé à de l’insecticide dans le jus remis aux volontaires pour qu’ils le distribue aux pèlerins.

La police a déjà recueilli le témoignage de quelques pèlerins. Un habitant de Rivière-du-Rempart dit avoir été empoisonné après avoir consommé le jus. On lui aurait remis une bouteille, à hauteur de Bois-Chéri, alors qu’il se rendait à Grand-Bassin. « Je ne me souviens plus de la personne qui me l’a remise », a-t-il déclaré. Mais il affirme avoir subi un malaise par la suite : « Monn santi mo lagorz anflame. » Il a dû être hospitalisé.

 

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