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Permis de conduire : les étapes à franchir

Obtenir un permis de conduire est devenu un must. Et nombreux sont les jeunes qui, dès l'âge de la majorité, veulent en être titulaires. Mais la partie n'est pas gagnée d'avance.

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Des 38 % à 40 % des candidats qui se présentent aux examens, seuls 7 % réussissent.

Touute personne qui aspire à devenir conducteur après avoir obtenu un permis d’apprentissage (learner) doit payer Rs 700 et prendre un rendez-vous auprès de la Trafic Branch aux Casernes centrales. L’aspirant candidat se présente dans sa propre voiture ou dans la voiture d’un moniteur d’auto-école à l’heure convenue le jour-J.

Des règles doivent être respectées en vue de l’obtention du permis. Les étapes pour les examens comprennent d’abord la conduite dans les rues de la capitale, sous le regard attentif d’un policier. Muni d’une fiche, ce dernier notera toutes les fautes commises par le candidat. Cet examen dure environ une demi-heure. Le candidat rentre ensuite aux Casernes centrales pour procéder à la deuxième étape : les examens de stationnement et de marche arrière.

Connaissance des codes

Lors de cette étape, des cônes sont utilisés en guise de marquage. Si le candidat échoue dès la première étape, il est éliminé et doit prendre un autre rendez-vous. En cas de réussite, il procède à l’examen de « marche arrière ». Ce n’est qu’en cas de réussite qu’il pourra entreprendre l’épreuve de stationnement. Ces étapes pour obtenir le permis datent de plusieurs années. Le nombre de candidats qui ont été examinés, depuis le début de cette année 2017 s’élève à 22 964 pour toutes les catégories de véhicules. La plupart des examens concernent le permis de conduire pour voitures.

L'épreuve de la marche arrière.

8 847 candidats sur 14 117 y ont réussi. Parmi, on compte 2 291 femmes. Selon le chef inspecteur Ramma, un des responsables de l’administration de la Trafic Branch, les épreuves ont lieu après l’obtention du test oral. Cette épreuve évalue le candidat sur sa connaissance des codes de la route. Par la suite, si le candidat échoue sur route, il est disqualifié, même s’il  peut compléter les examens de la marche arrière et du stationnement. Les fautes jugées graves, notamment la perte de contrôle du véhicule, sont synonymes d’échec immédiat.

Tout comme un manque de rigueur au respect du code de la route. Selon le CI Ramma, les examinateurs s’intéressent prioritairement au comportement des candidats à l’approche des passages cloutés, des lignes d’arrêt, aux manœuvres pour dépasser d’autres véhicules, entre autres.

Ce responsable de la Trafic Branch met le public en garde contre les moniteurs « illégaux ». « Ils n’ont pas de formation et les membres du public se font piéger facilement », soutient-il. Lorsque le candidat doit être examiné le jour de son rendez-vous, il est référé à un moniteur qualifié qui change de véhicule et le candidat est perturbé, selon le CI Ramma.

Pour les examens de la marche arrière et du stationnement, le candidat se base sur des repères. Or cela aurait dû se faire sur la notion du jugement qu’il n’a pas. Les facteurs qui mènent à l’échec des candidats sont principalement le manque de précautions sur la route, surtout lors de changements de couloir. Le non-respect des feux de signalisation est aussi commun, selon la Trafic Branch.

L’examen dure environ 30 à 40 minutes. En ce qui concerne les candidats compétents, sur 38 % à 40 % qui se présentent au cours d’ une journée, seuls 7 % réussissent. Entre 3 % à
4 % de ceux qui ont failli ne pratiquent pas. C’est quand ils auront leur prochain rendez-vous qu’ils vont se remettre à pratiquer et lorsqu’ils reviennent, ils échouent naturellement, parfois en trois ou quatre rendez-vous. Une cinquantaine de candidats/es réussissent dès leur 1er essai.

Les cas d’exception

Les cas d’exception concernant les handicapés et les étudiants qui partent à l’étranger. Pour les handicapés physiques qui font leurs demandes en ligne (Internet), ils doivent se rendre en personne pour les formalités visuelles au bureau de la Trafic Branch où ils seront référés au médecin de la police qui, par la suite, recommandera s’ils sont aptes à avoir un ‘Learner/Licence’ ou conduire une voiture spécialement adaptée ou une voiture de vitesse automatique. Ils devront franchir toutes les étapes pour obtenir leurs permis.

Les étudiants qui partent en vacances ou pour des études à l’étranger doivent soumettre leur demande en écrit avec leur billet de voyage mentionnant la date du départ et une copie du document de l’université et payer Rs 500 pour les examens. S’ils échouent, ils doivent repayer la même somme. Pour piloter une mobylette, un candidat doit avoir entre 15 ans et 17 ans et obtenir un ‘Learner’s Licence’. Pour les autres types de véhicules, l’âge d’éligibilité pour un permis est de 18 ans.

Les aspirants candidats ne doivent pas souffrir d’épilepsie ou d’aucune maladie mentale et doivent être physiquement en bonne santé. Selon le chef-inspecteur Ramma, un aspirant conducteur doit être une personne responsable, ne pas avoir eu de contravention et être un citoyen qui respecte les lois.

Le CI Ramma : Une nouvelle Driving Licence Regulation

Le chef-inspecteur Ramma est catégorique : l’actuel système des examens en vue d’un permis de conduire date de très longtemps et il doit être revu. Le gouvernement, dira-t-il, a proposé la création d’un ‘Driving Test Centre’ à Curepipe qui sera prêt dans six à huit mois. Une nouvelle ‘Driving Licence Regulation’ sera établie. Celle-ci permettra différentes méthodes d’évaluation.

Au cas où un conducteur serait privé de son permis de conduire et condamné pour un certain nombre de mois ou d’années, il devra, selon le chef-Inspecteur Rambursy de la Trafic Branch, retourner son permis de conduire à la Cour dans un délai de cinq jours. Son permis lui sera restitué après qu’il aura suivi un cours de réhabilitation d’une durée d’un jour au centre de l’IVTB.

 

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