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PNQ : 4 000 Mauriciens rapatriés d’ici fin juillet, 6 350 encore bloqués 

6 350 Mauriciens se sont signalés dans 92 pays dans le monde comme étant bloqués. Derniers chiffres communiqués par le ministre des Affaires étrangères, Nando Bodha, lors de la Private Notice Question (PNQ) à l’Assemblée nationale ce mercredi 10 juin. Ce dernier a également précisé que d'ici à fin juillet, le nombre de Mauriciens rapatriés devrait être de 4 000.

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1 883 Mauriciens ont déjà été rapatriés de Dubaï, de France métropolitaine, des Maldives, de Turquie, de La Réunion, d’Inde, d’Australie et d’Afrique-du-Sud.

Le nombre de personnes rapatriées par mois est réparti comme suit :
•    Mars : 935
•    Avril : 111
•    Mai : 448
•    Juin : 342 (le gouvernement compte rapatrier 645 personnes de plus fin juin) 

2 000 compatriotes sur des bateaux de croisière dans 82 ports 

Le gouvernement a déjà eu des sessions de travail pour le rapatriement des Mauriciens bloqués sur les bateaux de croisière, a expliqué Nando Bodha dans sa réponse à la PNQ.

Ainsi, trois  vols sont prévus jusqu’à fin juin pour ces Mauriciens restés à bord de navires. Trois autres vols sont programmés pour juillet. Et le ministre des Affaires étrangères de souligner que chaque vol pourra transporter seulement 150 personnes, à cause des mesures sanitaires.

En tout, huit vols de rapatriement sont prévus durant le mois de juin. Ils seront en provenance de :

•    Londres (Mauriciens bloqués sur des bateaux de croisière)
•    France métropolitaine 
•    Maldives
•    Johannesburg (notamment ceux en provenance d’Addis Abbeba, en Éthiopie, et du Kenya)
•    Seychelles (le mercredi 17 juin)
•    Madagascar (le samedi 20 juin)
•    La Réunion (le dimanche 21 juin)
•    Rome (rapatriement des Mauriciens bloqués sur des bateaux de croisière)

L'interdiction de débarquer de l’Island Princess en question 

Le leader de l’opposition, Arvin Boolell, a voulu savoir pourquoi le gouvernement n’a pas autorisé les Mauriciens qui étaient à bord de l’Island Princess de débarquer à Maurice.

Nando Bodha a expliqué que ces Mauriciens devaient d’abord être transférés vers le MS Voldenham, qui avait à son bord 700 autres personnes. Il a précisé que le gouvernement ne savait pas dans quelles conditions ces personnes voyageaient à bord de ce bateau. Il a souligné qu’à bord d'un avion, la situation est différente et que tous est aseptisé.

Frais de rapatriement réclamés des compagnies de croisières

Toujours lors de la tranche de la PNQ, le député rouge, Shakeel Mohammed, a interpelé le ministre des Affaires étrangères quant aux frais réclamés par le gouvernement auprès des compagnies de croisière pour le rapatriement de leurs employés Mauriciens.

Il n’y a pas de polémique à faire à ce sujet, a expliqué Nando Bodha. Il a précisé que c’est le devoir de ces compagnies de ramener les Mauriciens au pays. 

Le ministre des Affaires étrangères a expliqué à la chambre que le gouvernement a eu des discussions avec ces compagnies de croisières, leur expliquant qu’affréter leur propre avion pour rapatrier les Mauriciens leur coûterait plus cher car l’appareil retournerait vide à son point de départ. Ainsi, la meilleure solution était d’accepter le deal d’Air Mauritius de payer une somme pour le rapatriement de chaque travailleur. Car la compagnie d’aviation nationale peut faire d’une pierre deux coups en effectuant des vols cargo.

 

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