Un groupe de personnes âgées de Port-Louis était censé passer des moments de détente pendant trois jours au Lady Sushil Rangoolam Recreation Centre, à Pointe-aux-Piments. Certains d’entre eux ont plutôt passé un sale quart d’heure.
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Venus passer jeudi, vendredi et samedi derniers au centre récréatif de Pointe-aux-Piments des moments de détente, une trentaine d’aînés ont été mordus par des punaises qui infestaient les matelas. Ils ont dû quitter les chambres pour s’installer dans le hall et passer la nuit sur des chaises. Certains n’ont pas fermé l’oeil. C’est ce qu’affirme Mala qui faisait partie du groupe. Elle ajoute que chacun avait déboursé Rs 250 pour ces trois jours.
La rédaction d’Xplik Ou K a contacté Shanjiv Ghoorahoo, manager du Lady Sushil Rangoolam Recreation Centre for the Elderly and the Disabled. « Ici, nous recevons trois groupes de personnes par semaine. Le centre est entretenu par un service de nettoyage. Nous procédons aussi à un pest control. Le tout est sous-traité à des services spécialisés. Ils viennent chaque mois pour le traitement et plus fréquemment en cas de problèmes. En octobre, nous avons découvert des punaises dans un bloc. Nous avons appelé la firme spécialisée et nous avons fermé le centre pour quelques jours (du 8 au 12 octobre). On a traité les 60 chambres du complexe. Tous les lits ont été démontés. On a aussi traité d’autres espaces publics et l’auditorium. Le problème résolu, nous avons rouvert le centre après le 12 octobre », a-t-il expliqué.
« Mais voilà que le jeudi 10 novembre, nous avons de nouveau eu un problème dans quelques chambres. J’ai immédiatement contacté notre firme de désinfection. Entre-temps, vu que le problème est réapparu après un mois à peine, j’ai écrit au ministère pour demander la permission de prendre une action immédiate. C’est-à-dire fermer le complexe pour une période indéterminée et procéder à un very deep treatment cette fois », a déclaré le responsable.
La construction du bâtiment a été achevée en 2014, au coût de Rs 156 millions. Il peut accueillir plusieurs milliers de personnes. « Ce n’est que cette année que nous connaissons des problèmes d’infestation de punaises », indique le manager. Est-ce attribuable au bois décoratif entourant le bâtiment ? Le responsable avance une autre raison : « Les punaises voyagent. Des personnes ont pu les avoir apportées ici. »
Une chose est sûre : il faut revoir tout le système de traitement. Point sur lequel Shanjiv Ghoorahoo est entièrement d’accord. « Le secrétaire permanent du ministère concerné nous a donné le feu vert pour fermer le centre pour une période indéterminée. Toutes les réservations ont été annulées. Nous avons contacté notre firme habituelle pour qu’elle nous conseille sur un traitement très approfondi. Le bureau de la Santé de Pamplemousses aussi a été contacté le vendredi même. Ils procéderont à un traitement non seulement dans le complexe, mais aussi dans la cour. »
Le manager a ajouté qu’après le traitement, une période d’observation sera maintenue jour et nuit pendant une semaine.
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