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Pollution de l’environnement : une vingtaine de dépotoirs illégaux sous surveillance

Des terrains en friche, utilisés illégalement comme dépotoirs, sont sous surveillance de la police de l’Environnement. Deux camionneurs qui déversaient des déchets sur un terrain abandonné, situé à Pointe-aux-Biches, ont été arrêtés lors d’une opération, mercredi matin.

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La police de l’Environnement ne compte pas faire de cadeau aux camionneurs qui déversent des déchets sur des terrains en friche. Des opérations, dont la première a débuté mercredi matin, seront menées dans une vingtaine d’endroits par les officiers de la police de l’Environnement. Dans la pratique, selon des recoupements, les policiers en civil seront en mode stand-by à proximité desdits terrains. Ils surveilleront les mouvements des camionneurs et prendront les contrevenants en flagrant délit.

Une trentaine de terrains en friche sont utilisés comme dépotoirs. Les sites concernés sont : Jin Fei à Riche-Terre, Chemin Vingt-Pieds à Grand-Baie, Cremation Road à Plaine-des-Roches,

Camp-Domaingue à Petit-Raffray. D’autres régions telles qu’Albion, La Chaumière, Camp- Levieux, La Valette à Bambous, Surinam, Rivière-des-Créoles, Chamouny, Flacq, Belle-Mare, Belle-Rive et Vallée-Pitot sont également ciblées.

Le public averti

L’inspecteur J.N. Brasse, responsable de la police de l’Environnement, confirme la tenue des opérations. Il explique que la raison principale qui pousse les camionneurs à enfreindre la loi est qu’ils refusent de débourser de l’argent dans les stations de transferts.

« Les membres du public croient que les camionneurs déversent les ordures dans des sites destinés au traitement des déchets, mais tel n’est pas le cas. Nous conseillons au public d’avoir recours aux services de voirie afin que ces derniers collectent les ordures », conseille l’inspecteur J.N. Brasse. Il rappelle que tout déversement d’ordures sur un terrain en friche constitue un délit sous les Local Government (Dumping and Waste Carriers) Regulations de 2003. Toute personne prise en flagrant délit sera passible d'une amende variant entre Rs  5 000 et Rs 15 000. En cas de récidive, le contrevenant écopera d’une amende n’excédant pas Rs  25 000, suivie d’une peine d’emprisonnement de moins de cinq ans.

 

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