Faits Divers

Pot-de-vin : sursis pour un ressortissant chinois

Contravention Il était accusé d’avoir remis un pot-de-vin de Rs 500 pour éviter d’être verbalisé par un policier.

Un ressortissant chinois de 46 ans a écopé de 12 mois de prison. Il a été jugé coupable, par le magistrat Raj Seebaluck, vice-président de la cour intermédiaire, d’avoir remis un pot-de-vin de Rs 500 à un policier afin de ne pas être verbalisé. La cour a suspendu sa condamnation pour voir s’il est éligible à des travaux communautaires. La sentence sera prononcée le 22 février.

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Pan Jiadong, un helper chinois de 46 ans était poursuivi en cour intermédiaire pour pot-de-vin, et sous une accusation de « motor vehicule licence not affixed ». À l’issue du procès, le ressortissant chinois a plaidé coupable. Il assurait sa propre défense en cour.

Le 9 février 2018, le Chinois a écopé de 12 mois de prison. Sa condamnation a été suspendue en attendant un rapport social à son égard pour déterminer s’il est apte à des travaux communautaires. Le 22 février 2018, il devra se présenter à nouveau devant cette instance pour connaître sa sentence. Concernant la deuxième accusation, l’accusé a écopé d’une amende de Rs 1 000.

Déposition en mandarin

Selon l’accusation, le délit a été commis le 1er septembre 2016, à New Quay, Port-Louis. Il aurait remis Rs 500 à un policier pour ne pas être verbalisé en violation de la Road Traffic Act.

Ses dépositions ont été consignées en mandarin à la Central Investigation Division (CID) du Port. Il a relaté qu’il est venu à Maurice en 2006 pour travailler comme helper. Il a obtenu un permis de travail qui a expiré en octobre 2016. Ce résident de Belle-Rive a relaté que le jour du délit, il conduisait un 4x4. Il effectuait une livraison pour un collègue, un policier l’a alors arrêté pour un contrôle routier. L’agent a vérifié son véhicule. Il devait constater que le permis du véhicule n’était pas fixé sur le pare-brise avant. Ce qui est une violation de la Road Traffic Act.

Le Chinois a déclaré qu’il parle très peu créole. Il a souligné détenir un permis de conduire émanant de son pays, la Chine. Le policier lui a demandé son permis de conduire : il ne l’avait pas en sa possession. « Li pa avek moi », a répondu le ressortissant étranger au policier, avant de retirer de sa poche, Rs 500. Il a remis la somme au policier en lui déclarant : « Les mwa ale. Pran cash la ».

C’est alors que le policier l’a arrêté et conduit au poste de police du Port. Pan Jiadong a soutenu, dans ses dépositions, n’avoir jamais dit ses paroles au policier.

Au box des accusés, le Chinois a présenté des excuses à la cour, et a soutenu qu’il ignorait que c’était un délit de remettre de l’argent à policier. Il a réclamé l’indulgence de la cour.

 

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