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À Poudre-d’Or : le décès de Jadunanun Haloomaun intrigue

Jadunanun Haloomaun Kavita, l’épouse de la victime. Les policiers transportant le cadavre de la victime, Jadunanun Haloomaun (en médaillon).

Drame et consternation à Raffia Road, à Poudre-d’Or, dans la journée du dimanche 29 septembre. Le corps sans vie de Jadunanun Haloomaun, 51 ans, a été retrouvé par la police sur un lit, à l’intérieur de son domicile. 

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Si les proches, notamment l’épouse, les deux filles et le fils de la victime, expliquent qu’ils n’étaient pas chez eux depuis samedi, la police n’écarte pas la thèse de « Foul Play ». Plusieurs éléments jugés suspects ont été relevés sur les lieux. Entre autres, la corde utilisée par la présumée victime pour se pendre était plus loin de l’endroit où se trouvait son corps. L’autopsie, pratiquée en début de la soirée du dimanche 29 septembre, a attribué le décès à une pendaison.    

Dans ses explications à la police, Kavita, l’épouse de la victime, avance qu’elle n’était pas chez elle depuis quelques jours. Dans la soirée du samedi 28 septembre, elle a regagné son domicile en compagnie de ses trois enfants. L’épouse a expliqué que Jadunanun avait bu quelques verres de rhum et était ivre. Elle explique qu’à son réveil, aux petites heures dimanche, elle a aperçu, avec désarroi, Jadunanun pendu au bout d’une corde dans une pièce de la maison. Elle ajoute avoir immédiatement coupé la corde. « Monn trouv li pe kontinye ronfler et li ti souler, monn less li kumsa. » 

Kavita explique avoir cru, au début, que Jadunanun se tenait debout devant la fenêtre. Mais peu après, elle s’est approchée de lui et a réalisé qu’il s’était pendu. « Monn koup la kord la et li ti pe ronfle ». Kavita explique avoir laissé son époux sur le sol, car il était saoul. 

Le fils du couple a expliqué à la police qu’il avait lui aussi tenté de réveiller son père dans la matinée du dimanche 29. Mais sa mère lui aurait demandé de ne pas le faire. « Less li dormi taler to lev li , li pu fatig nou la », lui aurait-elle conseillé. Les enquêteurs ont glané des renseignements selon lesquels Kavita et ses enfants, dont deux adolescentes et un fils, étaient partis vivre ailleurs, il y a quelques jours. Des disputes entre leurs parents étaient à l’origine de cette décision.

Les limiers de la Criminal Investigation Division tentent de faire la lumière sur les circonstances de ce décès. Les proches de la victime pourraient être à nouveau interrogés ce lundi 30 septembre. 

 

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