Très jeune, Prakash Aubeeluck réalise qu’il doit impérativement travailler dur pour réussir. D’origine modeste, il a pris son destin entre ses mains et il est aujourd’hui un homme d’affaires très connu à Grand-Baie. Rencontre.
C’est un homme humble de 36 ans qui a connu la misère durant l’enfance. Issue d’une famille modeste, il est directeur de la compagnie Island Cell qui propose des solutions informatiques. Il a lancé son entreprise en 2004 avec un petit magasin qui était axé sur la réparation des téléphones, appareils électroniques, etc. Prakash voulait offrir une meilleure vie à sa famille et a agrandi son entreprise qui est devenue un one-stop-shop en informatique.
« Je suis fils unique et j’avais le rêve d’offrir à mes parents une meilleure qualité de vie. J’ai grandi dans une cité ouvrière où la qualité de vie est déplorable. C’était la misère terrible. Dans le quartier où j’habitais, l’éducation n’avait aucune importance. Heureusement, mes parents étaient d’un avis différent et ils m’ont encadré. Ils m’ont accordé le soutien nécessaire pour que je ne tombe pas dans les fléaux », raconte-t-il.
Avec l’encouragement de ses parents, il a foncé et il a commencé à suivre des cours en informatique, en télécommunication, en électronique et en logiciel. Il a commencé à réparer des radios et les petits appareils électroniques. Il a commencé sa carrière professionnelle dans une firme privée, avant de lancer son entreprise.
« Je voulais toujours me lancer dans le business. Mais faute de moyens, c’était assez difficile. Mais avec le temps, quand j’ai constaté que je pouvais lancer mon entreprise, j’ai tenté le coup. À partir de là, j’ai gravi les échelons du succès », relate-t-il.
Il se souvient encore des leçons de la vie qui l’ont poussées à sortir de la pauvreté. Quand il avait à peine 10 ans, son père est tombé gravement malade et il a vu comment sa mère était bouleversée.
[blockquote]« Jamais je n’oublierai que j’ai vu mes parents souffrir. J’ai été traumatisé de les voir dans une telle situation. Mon père souffrait et ma mère ne savait pas quoi faire. Elle pleurait et cela m’a touché. »[/blockquote]
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« Jamais je n’oublierai que j’ai vu mes parents souffrir. J’ai été traumatisé de les voir dans une telle situation. Mon père souffrait et ma mère ne savait pas quoi faire. Elle pleurait et cela m’a touché », dit-il.
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Aide aux personnes âgées
Prakash est marié et père d’un garçon qui s’appelle Hemish. Avec l’aide de son épouse Karuna, il a apprend aux personnes âgées comment utiliser les téléphones mobiles. « Mon épouse m’épaule en toutes circonstances. Ensemble, nous avons lancé des cours pour faire découvrir la technologie aux personnes âgées.» « Dans la vie moderne, la technologie occupe une grande place du quotidien. Donc, il est impératif que les gens sachent utiliser une tablette, un téléphone ou même un laptop. Il y a beaucoup de gens qui sont venus me voir pour me demander comment utiliser l’Internet, afin qu’ils puissent communiquer avec leurs enfants ou un proche à l’étranger », explique-t-il. Il n’oublie pas ses origines et il fait de son mieux pour aider les gens en difficulté. « Je ne peux pas oublier mon passé même si aujourd’hui j’ai tout ce qu’il faut. Je garde les pieds sur terre. Je fais de mon mieux pour aider les gens. J’aimerai bien ouvrir un centre pour donner des cours gratuits en informatique aux personnes âgées et aux démunis », dit-il.Défis
Prakash a surmonté de gros défis durant son parcours. « J’avais initié un programme de recyclage des appareils téléphoniques, mais les gens ne l’ont pas bien accueilli. J’avais beaucoup de concurrence. Mais j’ai persévéré et avec mes compétences, j’ai pu mettre en place ce projet », fait-il observer. Il compte apporter son soutien dans la lutte pour protéger l’environnement. Il pense aider les autorités à promouvoir le concept de technologie verte. « Il est grand temps que nous arrêtions de polluer l’environnement et que nous réduisions l’utilisation du papier », dit-il. [row custom_class=""][/row]Classe moyenne
Le rêve de Prakash est de mettre un sourire sur chaque lèvre et de donner la chance à la classe moyenne d’utiliser de nouvelles technologies. « J’importe des produits de meilleure qualité à des prix compétitifs. J’ai toujours une pensée spéciale pour la classe moyenne. Donc j’importe toujours des nouveautés pour eux. Récemment j’ai lancé de nouvelles cartouches d’encre à des prix abordables », fait-il ressortir. Chaque année il tente d’initier des projets innovants pour que toute la population en profite.
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