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Privatisation des Casinos de Maurice : six mois pour trouver preneur

Sur les quatre casinos du pays, un seul est rentable, celui du Domaine Les Pailles.

Un Transaction Advisor entrera en jeu dans deux semaines. Dans un délai de six mois, il devra trouver un ou plusieurs investisseurs pour le rachat total ou partiel des quatre casinos du pays. 

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Les Casinos de Maurice coûtent trop cher à l’État, depuis trop longtemps. L’intention de les privatiser n’est pas nouvelle mais elle n’a jamais abouti. Cette fois, cependant, les démarches sont plus avancées que précédemment. Après avoir lancé un appel à candidatures en octobre dernier, la State Investment Corporation (SIC) finalise actuellement la désignation d’un Transaction Advisor. La mission de ce consultant débutera dans environ deux semaines, annonce-t-on. Elle consistera à élaborer l’offre de vente des quatre casinos du pays et à étudier les propositions des acquéreurs potentiels, en tenant compte de la préservation des emplois. 

Dans un délai de six mois, le Transaction Advisor devra soumettre son rapport à la SIC, qui est l’actionnaire majoritaire des Casinos de Maurice. Le feu vert pour la privatisation totale ou partielle sera ensuite donné par le Bureau du Premier ministre.       Pour l’heure, les sociétés locales et étrangères ayant une expérience significative dans le domaine des jeux sont invitées à exprimer leur intérêt. 

Au niveau de la SIC, on dit n’avoir aucun investisseur particulier en vue. « C’est au Transaction Advisor de trouver le ou les acquéreurs locaux et/ou étrangers qui conviennent. Nous analyserons son rapport et nous soumettrons les documents au gouvernement. À ce stade, nous nous basons uniquement sur ce consultant. » Le pôle investissement de l’État n’indique pas précisément s’il compte céder Le Grand Casino du Domaine, le seul des quatre casinos qui est rentable. « Tout dépendra de l’offre des investisseurs », fait-on comprendre. 

Les trois autres casinos, ceux de Curepipe, du Caudan et de Grand-Baie, sont des gouffres financiers depuis une dizaine d’années. Leur coût d’opération, qui inclut les licences et autres taxes de jeu, les salaires des employés et les frais de fonctionnement, dépasse de loin les recettes. La crise sanitaire et ses restrictions ont encore aggravé la situation.  

En 2017, un consortium d’hommes d’affaires indiens s’était montré intéressé pour racheter les quatre casinos. La SIC n’avait pas donné suite à la demande alors que les casinos étaient déjà dans le rouge.

 

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