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Profil d’entreprise - Maman Saluja: de bouche à merveilles

Après le collège, Rajesh a exercé comme représentant de commerce avant de rejoindre l’entreprise familiale.
Les croquettes de poisson ou de poulet que vous faites cuire durant des fêtes ont de fortes chances de provenir des cuisines de Maman Saluja. Cette société familiale des Cooshna, située à Tamarin, a commencé avec des ‘gâteaux à l’huile’ – samoussas, piments, etc. – avant de monter en gamme. Incursion. La réussite de Maman Saluja, société dirigée aujourd’hui par Rajesh Cooshna, petit-fils du fondateur, Raggoo, s’explique par la diversité de son offre, passant de huit à 28 produits référencés. L’entreprise, qui compte 28 employés, s’est étoffée également de toute une liste de distributeurs à travers le pays, dont l’enseigne Winner’s. Mais, la route a été longue depuis le jour où les parents de Rajesh ont commencé par vendre les gâteaux mauriciens. « Le business a été lancé en 1996 et a été enregistré en 2003. Nos seuls employés étaient alors nos belles-sœurs », explique Rajesh. Après le collège, il nous confie avoir exercé comme représentant de commerce avant de rejoindre l’entreprise familiale. « Mes parents ont commencé par vendre des ‘faratas’ à Tamarin. Petit à petit, les commandes ont afflué et c’est comme ça que nous avons pensé à diversifier notre gamme de produits. À l’époque, nous n’avions pas de concurrents », explique-t-il.

Concurrence féroce

Même si ce n’est plus le cas maintenant, souligne notre interlocuteur, leur marque finira par devenir une référence après une série d’étapes ponctuées par des investissements successifs. « Nous avons acheté des laminoirs, des batteuses, deux chambres froides et deux fourgons, et nous avons aussi fait valider la qualité de nos produits par des tests », indique Rajesh. Mais, ces investissements ainsi que les recrutements ne suffisent pas pour asseoir le leadership de l’entreprise sur ce marché. « Nous ne sommes pas les seuls fournisseurs des supermarchés qui sont nos clients. D’autre part, nous sommes liés avec eux par des contrats qui contiennent des clauses exhaustives, mais qui nous garantissent des espaces intéressants », ajoute le directeur de Maman Saluja. Il soutient également que l’arrivée de grandes surfaces n’a pas vraiment eu d’impact sur la demande. « Ces grandes surfaces ont entraîné la disparition des petits commerces et la consommation n’a pas beaucoup augmenté ni la population non plus. Par contre, les concurrents ont, eux, cru de manière significative ». Comment dès lors survivre dans un milieu marqué par une concurrence féroce ? À cette question, Rajesh Cooshna indique qu’il est important de se « différencier par la qualité de l’offre ». « Il faut aussi accepter des petites marges de bénéfice et investir dans la modernisation de notre entreprise ». En 2015, à la même période, fait ressortir Rajesh, le chiffre d’affaires de son entreprise était supérieur à celui de cette année. Mais, les fêtes, dont la Pâques et celles de fin d’année, ont permis d’équilibrer les finances. Mais Rajesh voit déjà plus loin. En 2017, la société va déménager de la résidence familiale des Cooshna pour s’implanter dans la zone industrielle de Bambous. « Nous avons fait notre temps dans ces lieux devenus trop étroits pour nous permettre de nous étendre. Il nous faut un espace dédié à notre raison sociale. L’année prochaine sera une étape décisive dans notre développement », conclut le directeur de Maman Saluja.
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