Quand Maurice fait le tour du monde pour les mauvaises raisons

L’île Maurice fait le buzz depuis une dizaine de jours.

Alors qu’on est plutôt habitué à lire des articles élogieux sur le pays dans la presse étrangère sur la bonne gouvernance, la facilité de faire des affaires ou encore nos plages paradisiaques, c’est surtout l’affaire Ameenah Gurib-Fakim qui retient l’attention ces temps-ci. Bloomberg, Reuters, AFP, Ventures Africa, al jazeera, Washington Post ne sont que quelques exemples des groupes médiatiques qui suivent l’affaire de près. Certains, à l’instar de CGTN Africa, bureau africain de China Global Television Network, appartenant à China Central TC (CCTV), relient cette affaire à d’autres scandales.

La semaine dernière, peu après le départ du président indien, Ram Nath Kovind, CGTN Africa a interrogé à l’antenne un journaliste sud-africain, Angelo Coppola pour en parler. Ce dernier a précisé que ce scandale n’est pas à prendre en isolation, mais que Maurice fait l’objet de plusieurs grosses affaires : les coffres de l’ex-Premier ministre Navin Ramgoolam contenant Rs 220 millions, le départ forcé de Ravi Yerrigadoo de son poste d’Attorney General, de la démission de Raj Dayal du ministère de l’Environnement et de l’affaire MedPoint.

« Il y a beaucoup d’affaires, mais c’est une bonne chose que cela est révélé au grand jour et que le judiciaire s’en occupe », déclare Angelo Coppola. Il parle aussi de « rot in the country’s financial sector ».