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Réclamations de Rs 26 000: sa fille percevait deux pensions de la Sécurité sociale

La Sécu annonce une enquête sur ce cas.
Ursula, une habitante de Belle-Rose, a eu le choc de sa vie. Le ministère de la Sécurité sociale lui a fait parvenir des réclamations. Selon les préposés, sa fille toucherait deux pensions simultanément. En 2014, Ursula se rend au bureau de la Sécurité sociale de Souillac pour réclamer des lunettes pour son fils de 12 ans. Celui-ci souffre d’un handicap mental. Quel ne fut son étonnement d’apprendre de l’officier qui la recevait, que sa fille de 16 ans touche actuellement deux pensions de la Sécu. La grand-mère maternelle, apprend-elle, avait fait une demande il y a plus d’un an, en prétendant que sa petite-fille était une enfant abandonnée. L’adolescente reçoit donc deux pensions, de deux bureaux différents, notamment ceux de Souillac et de Rose-Hill.

Multiples plaintes

« Je me suis alors rendue au bureau de Port-Louis pour enregistrer une plainte », confie Ursula à la rédaction d’Xplik ou K. « Hélas, malgré ses multiples plaintes, affirme-t-elle, aucune action n’a été prise par le ministère. » Jeudi dernier dans la matinée, Ursula reçoit un appel téléphonique d’un officier du bureau de la Sécurité sociale de Souillac, lui demandant de passer au bureau au plus vite. Elle s’y rend immédiatement, et là, surprise, elle apprend qu’elle doit rembourser plus de Rs 26 000, représentant le surplus d’allocations. La mère est indignée : « Je ne comprends pas pourquoi mes nombreuses plaintes n’ont pas été prises en considération. » « Où vais-je trouver l’argent pour rembourser l’administration ?» se lamente Ursula. Elle se demande aussi, comment une telle erreur a pu se produire. Et, surtout, comment se fait-il que personne n’a remarqué cette anomalie depuis un an ? Un représentant au ministère de la Sécurité sociale a été interrogé sur ce cas particulier. « Je n’ai pas toutes les données de ce dossier en main. Mais cela dit, deux personnes ne peuvent faire une demande identique, pour un même bénéficiaire », concède l’officier. Ce n’est pas normal. Une enquête sera diligentée pour déterminer d’où vient ce problème », a-t-il répondu à notre rédaction.
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