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Réplique du père Labour à Alain Wong : «C’est à l’État de trouver des solutions…»

père Labour et Alain Wong

La réponse du berger à la bergère. Le père Jean-Maurice Labour n’a pas tardé à répondre au ministre de l’Intégration sociale, Alain Wong. «C’est à l’État de trouver des solutions pour les sans-abris et ceux qui sont dans la pauvreté », fulmine le père Jean Maurice Labour, vicaire-général, dans une déclaration au Défi Plus. 

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Pour rappel, jeudi après-midi, le ministre Alain Wong avait souligné que certains disent que « les bancs de l’Église sont de bons abris». « Je ne sais pas ce que l’Évêché va faire. Est-ce qu’il va accepter que des gens viennent dormir au sein de l’église, ou dans un temple ou dans une pagode? », avait-t-il ajouté.

D’où la réaction de Jean Maurice Labour. Il déplore la façon dont le parlementaire a agi. « Il ne reconnaît pas le travail que font l’Église et des organisations pour accompagner les pauvres, en collaboration avec les institutions du gouvernement, notamment la NHDC », affirme-t-il. Ce dernier souligne que c’est la responsabilité de l’État de trouver des solutions aux problèmes des sans-logis et ceux qui sont dans la pauvreté, car ils ne possèdent pas les finances et tous les moyens nécessaires pour trouver des solutions durables. « Il est injuste de renvoyer les réfugiés dans les églises, les pagodes où les temples d’un revers de main », explique-t-il.

Il se demande comment, à travers une grève de la faim, on a trouvé une maison pour les cinq familles à Quatre-Cocos, alors que ces maisons existaient depuis plusieurs années.

« Donc, il y avait déjà une solution. Pourquoi avoir attendu sept mois pour appliquer cette solution ? Trop souvent, on s’enferme dans les procédures », déplore-t-il.

Le vicaire-général indique que le cyclone Berguitta a créé des sinistrés. « La vie de certains a basculé. C’est un problème exceptionnel. Si les critères pour bénéficier de l’aide sociale ne sont pas adaptés aux situations exceptionnelles, alors il faut avoir le courage, pour des raisons humanitaires, de trouver des solutions originales», indique-t-il.

 

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