Explik Ou Ka

Rétrospective Xplik ou K: une voix, des pages pour faire valoir vos droits

2015 tire à sa fin. Durant l’année écoulée, le département d’Xplik ou K a essayé tant bien que mal d’apporter un sourire sur les lèvres de ses auditeurs ou lecteurs. Ces derniers sollicitaient soit l’aide du public, soit l’intercession de la rédaction auprès des autorités ou des particuliers qui faisaient la sourde oreille à leurs cas. Merci à ces personnes anonymes promptes à aider leur prochain. Voici un florilège de cas résolus grâce à eux.

Confirmés !

Parmi nos satisfactions de cette année, mentionnons le cas d’une vingtaine de Medical Laboratory Technologists qui attendaient leur lettre de rendez-vous et de confirmation depuis deux ans. Ils avaient complété leur ‘Diploma Course’ de trois ans en Biomedical Sciences à l’Université de Maurice en 2013, mais étaient toujours considérés comme étudiants du MLT deux ans après. Ce qui leur privait de tous leurs droits. Les choses ont rapidement évolué après la publication d’un article les concernant dans nos colonnes et ils ont reçu la lettre qu’ils attendaient, indiquant qu’ils sont désormais des Medical Laboratory Technologists confirmés ! Leur porte-parole de ces jeunes a tenu à remercier la rédaction d’Xplik Ou K.  

Vol d’électricité

Autre nouvelle réjouissante, le cas de Claudette Abdullah, habitante de Pailles, qui se faisait voler de l’électricité par des voisins peu scrupuleux. Son problème a été résolu suite à l’intervention énergique des responsables du Central Electricity Board (CEB). Elle était venue, désespérée, nous voir au bureau et à nous avions informé la direction du CEB qui a aussitôt réagi. Merci, messieurs !

Éboueurs inconscients

Chengadu Sivalingum, habitant de Morcellement Raffray, s’était plaint auprès de nous. Il était las de devoir nettoyer sa pelouse après chaque passage de l’équipe d’éboueurs d’une compagnie privée, tous les vendredis. Contacté, le responsable de la compagnie nous a promis de veiller à ce que ses hommes ramassent tous les détritus qui s’échappent de leur panier durant le ramassage des ordures pour atterrir sur la pelouse soigneusement entretenue par Chengadu. Il a tenu promesse. Et Chengadu a été soulagé de cet effort.

Enfin rémunérée !

Anne-Marie Philippe, vigile de 53 ans vivait dans la tourmente. Postée dans une école gouvernementale, elle n’avait pas reçu son salaire à la date convenue. Ayant une fille à sa charge, elle comptait sur cet argent pour subvenir à ses besoins. Quand vint l’heure de la payer, le responsable de la firme privée luit fait faux bon. Elle appellera en vain son employeur. Imaginez la peine de cette dame privée de ressource. Le responsable lui donne rendez-vous, un jeudi, dans le centre de Port-Louis, à 10 h. Anne-Marie attendra sans manger ni boire jusqu’à 14 heures. Personne n’est venu. Elle rentre chez elle pour appeler. Sans réponse. Ne sachant plus quoi faire, elle contacte notre rédaction, qui relance le responsable. Finalement, la dame recevra son dû après un deuxième rendez-vous. Ouf !  

La dalle coule

Madina Saib connaissait un problème particulier. Une compagnie privée spécialisée avait coulé sa dalle, à son domicile de Mosque Road, Cap-Malheureux, fin septembre. Il lui en a coûté Rs 59 000. Hélas, le plafond suinte. De septembre à décembre, la compagnie ne répondra pas aux nombreuses sollicitations de Madina Saib. Lequel se décide de se tourner vers notre rédaction. Bien lui en a pris, car dès que nous avons appelé la compagnie en question, un responsable a promis d’entrer en contact avec le monsieur pour régler son problème. À l’heure actuelle, Madina est plus rassuré et nous a remerciés de notre intervention.  

Une maison après 13 ans d’attente

Maita Margoton pousse enfin un ouf de soulagement ! Cette quinquagénaire a enfin obtenu un logement de la National Housing Development Company (NHDC). Un parcours semé d’embûches après treize longues années à prendre son mal en patience. Un va-et-vient incessant pour avoir une réponse, c’est ce que cette habitante de Baie-du-Tombeau a enduré pendant toutes ces années. « Je revenais tout le temps bredouille. Les jours passaient, l’âge avançait, j’étais angoissée à l’idée de ne plus être éligible à un logement ». Désemparée, elle a sollicité l’aide du Défi Quotidien pour intercéder en sa faveur auprès de la direction de la NHDC. Suite à notre intervention, Maita Margoton a obtenu la maison dont elle rêvait. Elle attend juste d’avoir entre les mains l’acte enregistré qui prouvera qu’elle est bel et bien propriétaire des lieux.  

Une première à l’État civil

Sheik Maudarbocus peut s’avouer vainqueur. Son fils porte avec fierté le nom MadhiAlagan. Un prénom qui s’écrit avec une lettre majuscule au milieu et qui avait été au début contesté par l’administration, car non conforme aux us du pays. Le Curepipien a tenu bon et par la suite l’état civil a agréé à son voeu. Désormais, il pourra déclarer sn enfant, au-delà du délai légal d’un mois. « C’est un véritable parcours du combattant que nous avons vécu. Je suis heureux et fier du choix du nom de mon fils. Ce nom aurait perdu tout son sens sans la majuscule du milieu.» Sheik Maudarbocus était intervenu dans l’émission d’Xplik ou K pour exprimer son amertume devant la réaction de l’état civil. Après un refus catégorique, les officiers ont fini par reconsidérer sa demande. Heureux, le père remercie Radio Plus et le Défi Quotidien pour l’appui apporté. « Une histoire que je pourrai fièrement raconter à mon fils dans quelques années », dit-il *

Une place à l’Open University

Devanand Bhawoonauth, habitant de New Grove, ne savait pas à quel saint se vouer. Sa fille devait prendre part aux examens de Human Resource Management à l’Open University. Ce père de famille qui souffre d’un handicap à la main et au pied gauche n’avait, hélas, pas l’argent nécessaire pour régler les frais. Son intervention à l’antenne d’Xplik ou K a ému un auditeur. Ce dernier s’est présenté auprès de cette université. Le bon Samaritain s’est acquitté de la somme de Rs 30 000 qui a permis à la fille de Devanand Bhawoonauth de prendre part aux examens prévus en octobre dernier.

Un nouveau toit pour Malini

Durant les grosses averses, la maison de Malini Berthelot a été complètement inondée. Cette habitante de Chebel a fait une requête auprès de la National Empowerment Foundation pour obtenir quelques feuilles de tôle et du bois, mais en vain. Ne pouvant plus supporter de vivre dans ces conditions, Malini Berthelot, de 43 ans, s’est tournée vers l’équipe d’Xplik ou K. Suite à son intervention, un entrepreneur s’est proposé de refaire la maison. Une maison de trois pièces en béton avec un toit en tôle. Après la diffusion de ce cas à l’antenne, plusieurs auditeurs, sapeurs pompiers, policiers de Coromandel, le député Guito Lepoigneur et le ‘contractor’ Siven Sabapati se sont portés volontaires pour aider la dame. Devant cet élan de solidarité, Malini Berthelot ne cesse de remercier sa bonne étoile.

Enfin, mon beurre !

Krishna Menon Mannikum, directeur de The Sparrow – Mammon Foodstuffs Ltd qui commercialise le beurre de pistache de la marque Topnuts, ne cesse de remercier le ministère de la Santé pour avoir autorisé le dédouanement de deux conteneurs de pistaches bloqués à la douane par le Government Analyst Division depuis le 21 avril dernier. Dans son rapport, le laboratoire affirmait que les pistaches contenaient de l’Aflatoxine B1. Un constat contesté par quatre experts étrangers d’Angleterre, d’Afrique du Sud, de Madagascar et de Zambie sollicités par l’importateur. À l’antenne d’Xplik ou K, ce dernier soutenait que de précédentes livraisons avaient été autorisées par les autorités. Les deux conteneurs boqués contenaient 39 000 kilos de pistaches de Madagascar, pour une valeur de Rs 1,3 million. Krishna Menon Mannikum craignant une perte sèche avait saisi la Cour suprême pour servir une mise en demeure au laboratoire du ministère de la Santé. Les 21 et 28 septembre, l’importateur adressait au ministère copies des rapports des quatre experts. Il invitait la Santé à effectuer de nouveaux tests. Quelques semaines après, le ministère devait revenir à de meilleurs sentiments.

Un oeil sauvé

La petite Sarah, 10 ans, avait failli perdre son œil gauche suite à une infection. Le service médical avait recommandé l’ablation. Une extrémité à laquelle s’est refusé son père. Guillano Pénélope avait alors sollicité notre soutien pour l’aider dans ce combat. Finalement, le directeur de l’hôpital Dr AG Jeetoo s’est occupé de son dossier et la petite a pu rentrer chez elle après plusieurs passés à l’hôpital pour un traitement intensif.

La crevasse rebouchée

La mère de Savitree, âgée de 87 ans, a enfin retrouvé le sourire en cett fin d’année. Propriétaire d’un terrain à La Salette Road, Grand-Baie, elle avait été surprise, de trouver un trou énorme creusé sur son lopin de terre. Quelques semaines plus tard, cette famille a été soulagée lorsque le Central Electricity Board a mis fin à son calvaire, en rebouchant le trou.

Arbres menaçants

Le ciel ne tombera pas sur leur tête ! Les habitants de Mont Fertile, Rose Belle se réjouissent qu’un badamier, dont les branches étaient desséchées ait été coupé par les employés du conseil de district de Grand-Port. Par ailleurs, à l’angle de la rue Labourdonnais et l’allée Mangues, Port-Louis, Jean Noel nous avait informés qu’un arbre penchait dangereusement, occasionnant des fissures dans le mur de clôture. Il s’inquiétait pour la sécurité de ses proches. Sur ordre de la municipalité de Port-Louis, le propriétaire a coupé l’arbre.

Un vrai logis

Rejetée par sa famille, Sabrina mère d’un petit garçon de trois ans se voyait contrainte de vivre dans une voiture. Elle a dû quitter sa maison suite à une agression physique que lui a infligée, pour la énième fois, son beau-frère. Heureusement, elle a pu avoir une petite maison à louer.
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