Riposte : Vijaya Sumputh nie être à l’origine du transfert du constable Cadersa

Vijaya Sumputh a contre-attaqué vendredi, suivant la polémique entourant la contravention dont elle a écopé le 24 novembre. Elle a porté plainte contre le policier Fayaaz Cadersa et contre l’inspecteur Jaylall Bhoojawon, président de la Police Officers Solidarity Union. Elle dit ne pas être à l’origine du transfert du constable.

L’affaire fait grand bruit depuis une semaine. Et l’heure de la riposte a sonné pour Vijaya Sumputh. L’ancienne directrice du Trust Fund for Specialised Medical Care s’est rendue au Central Criminal Investigation Department, le vendredi 21 décembre 2018, pour porter plainte contre le constable Fayaaz Cadersa et contre l’inspecteur Jaylall Bhoojawon, président de la Police Officers Solidarity Union.

Le motard n’a eu de cesse de dire que sa mutation de la Traffic Branch au Vacoas Detention Centre a un lien avec la contravention qu’il a servie à la principale concernée le 24 novembre pour excès de vitesse à Trianon. Un argument soutenu par l’inspecteur Jaylall Bhoojawon. Ce dernier a même adressé une lettre au Premier ministre et ministre mentor pour réclamer la réintégration de Fayaaz Cadersa à la Traffic Branch.

Dans une déclaration sur Radio Plus, Vijaya Sumputh nie les allégations portées contre elle : « Cette affaire nous a fait beaucoup de tort, ma famille et moi. Ces accusations sont fausses. C’est injuste de dire de telles faussetés à mon sujet dans l’unique but de susciter l’attention des médias. »

Elle dit s’être déjà acquittée de l’amende qui lui a été infligée. « Je ne m’y étais pas opposée. Je ne suis pas du genre à faire polémique à cause d’une contravention. »

Le policier : « Qu’on me retourne à la Traffic Branch »

« On faisait des contrôles de vitesse à Trianon et on a repéré une BMW blanche qui roulait à 100 km/h au lieu de 80 km/h. J'ai servi une contravention à la dame qui était au volant. Elle m’a dit qu’elle était pressée vu qu’elle se rendait à l’hôpital. Elle m’a demandé de lui accorder une chance, mais je lui ai dit que je ne pouvais pas, vu qu’il s’agissait d’un excès de vitesse. Quand je lui ai demandé son adresse, elle m’a répondu sur un ton arrogant avant de démarrer en trombe. Ma famille souffre. Je lance un appel au Premier ministre et au ministre mentor pour qu’on me retourne à la Traffic Branch », avait expliqué Fayaaz Cadersa sur les ondes de Radio Plus mardi.