Economie

Selon le PNUD: Maurice fait du surplace concernant le développement humain

Maurice maintient le statu quo au tableau annuel de l’Indice de développement humain (IDH), mais reste toujours cantonné dans la catégorie de développement humain élevé.

Publicité

À la 63e position en 2014 et les deux années précédentes, le pays doit encore faire des progrès pour se retrouver sur la liste des pays de développement humain très élevé. Dans un rapport récemment publié, « Le travail au service du développement humain », le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) place Maurice en pole position en Afrique l’année dernière, mais très loin derrière les pays de référence. En haut du classement, on retrouve la Norvège, puis plus bas le Singapour (11e), le Luxembourg (19e), les Émirats arabes unis (41e), la Lettonie et la Croatie aux 46e et 47e places respectivement. Certes, seulement trois pays du continent apparaissent dans le groupe de développement humain élevé avec Maurice, suivi des Seychelles et l’Algérie. Dans la catégorie de pays où l’indice est moyennement développé figurent le Bostwana (106e), le Gabon (111e), l’Afrique du Sud (116e), le Maroc (126e) et la Namibie (126e). Le PNUD souligne que l’IDH est un indice composite axé sur trois dimensions fondamentales du développement humain : la capacité à vivre longtemps et en bonne santé, mesurée par l’espérance de vie à la naissance ; la capacité à acquérir des connaissances, mesurée par la durée moyenne de scolarisation et la durée attendue de scolarisation; et la capacité à atteindre un niveau de vie décent, mesuré par le revenu national brut par habitant. Ce document de cette agence onusienne présente aussi quatre autres indicateurs composites : l’IDH ajusté aux inégalités (IDHI) qui revoit l’IDH en fonction de l’étendue des inégalités ; l’indice de développement des genres compare les valeurs de l’IDH pour les femmes et pour les hommes ; l’indice d’inégalité de genre (IIG) met en évidence l’autonomisation des femmes et l’indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) mesure les aspects de la pauvreté autres que le revenu. « Dans l’optique du développement humain, la notion de travail est plus générale que celle de d’emploi. Les emplois fournissent des revenus et contribuent à la dignité humaine, à la participation et à la sécurité économique. La notion de l’emploi exclut cependant une multitude de formes de travail, dont l’influence sur le développement humain ne doit pas être ignorée, à savoir le travail de soins, le travail bénévole et le travail créatif, notamment l’écriture et la peinture. Le lien entre le travail et le développement humain est un lien synergique. Le travail stimule le développement humain en fournissant des revenus et des moyens d’existence, en réduisant la pauvreté et en assurant une croissance équitable. Le développement humain, en améliorant la santé, les connaissances, les compétences et la prise de conscience, accroît le capital humain et élargit l’éventail d’opportunités et de choix », indiquent les analystes du PNUD.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !