Faits Divers

Soupçonné d’avoir véhiculé des malfrats : un jeune tabassé et son van incendié

Ashvin (prénom modifié), 28 ans, n’est pas près d’oublier la journée du 24 juin. Cet habitant de Flacq s’est fait agresser par un groupe d’individus et le van qu’il conduisait a été incendié. Suspecté d’être de mèche avec des malfrats, il s’est retrouvé dans un guet-apens. La police criminelle de Flacq enquête.

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« Mo pa konpran kifer zot inn agress li koumsa », lâche Roshan (prénom modifié) le frère de la victime. Le jour de son agression, Ashvin était sorti s’acheter des cigarettes. Alors qu’il était au volant de son van, il remarque un attroupement inhabituel dans la localité. Il a garé son véhicule en bordure de route. Il a demandé ce qui n’allait pas. « Linn truv ban dimoun pe pran dibwa pe kasiet. Linn demande ki problem », explique son frère.

Ashvin était loin de s’attendre à la suite des événements. « Enn sel kou enn group dimoun inn  lor li », poursuit son frère. Avant qu’il n’ait le temps de parler, Ashvin a été tiré du van puis roué de coups. « Ils se sont mis à trois pour le frapper », ajoute-t-il. Les coups ont plu et le jeune homme n’a pas compris cet acharnement.

Erreur sur la personne ?

Deux intrus auraient été aperçus dans une cour. En apercevant les gens qui s’approchaient, ils se seraient enfuis. « Ils avaient cru que c’était Ashvin qui les avait véhiculés ». Son véhicule a également été la cible de ces personnes. « Elles n’ont pas hésité à mettre le feu au van », déplore notre interlocuteur.

La police de Flacq a été mandée. D’autres unités de la police, la Divisional Supporting Unit et des éléments de l’Emergency Response Service ont tenté de calmer la situation. La victime avait reçu des coups au visage et sur le corps.

Ashvin a reçu des traitements à l’hôpital de Flacq. Puis, il a logé une plainte pour agression, incendie criminel et vol. « Zot inn pran enn bafoul dan van », indique le frère de la victime. Pour l’heure, il n’y a aucune arrestation.

Quinze jours après son agression, la victime souffre encore. « Il a dû se rendre à l’hôpital, car ses blessures n’ont pas encore cicatrisé. Il a été agressé pour rien. Il y a deux ans, il s’était blessé au dos, il ne pouvait plus marcher. Nous avons dû faire des économies pour ses traitements. Nous avons pu acheter un van pour nous dépanner », raconte Roshan.

 

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