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Soupçonnés de vendre de la viande de chien : les propriétaires d’un snack accusent des concurrents «jaloux»

La rumeur a été colportée sur les réseaux sociaux. Elle a mis à genoux leur commerce de cuisine chinoise florissant. Pour le couple gérant du snack, toutes ces allégations sont fausses. C’est la jalousie de leurs concurrents qui serait à l’origine de tout leur mal.

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Ils ont été accusés d’avoir servi de la viande de chien à leurs clients. Les propriétaires d’un snack situé dans les Plaines Wilhems répliquent. « Cette histoire a été montée de toutes pièces par des concurrents jaloux. Ils supportaient mal de voir notre activité qui florissait, et pas la leur », affirment Jim et Sarita.

Selon Jim, cette « jalousie » leur a causé un tort immense : « Aujourd’hui, nous avons perdu plus de 50 % de nos clients. À une certaine époque, notre snack était toujours rempli. On devait refuser des clients qui venaient de tous les coins de l’île. »

Le propriétaire du snack s’insurge des rumeurs qui circulent sur son commerce. « Comment pourrions-nous vendre de la viande de chien ? Est-ce parce que je suis d’origine chinoise ? Pourtant, ma femme Sarita est d’origine indienne ! Et nos clients sont issus de toutes les communautés de la société mauricienne. Parfois, des clients nous ont forcés à rouvrir alors que nous avions déjà fermé les volets, justement parce qu’ils ne souhaitaient pas aller manger ailleurs », souligne-t-il.

Il invite d’ailleurs ses détracteurs à appeler la police et les inspecteurs du ministère de la Santé : « Si vraiment nous avions commis une telle action répréhensible, pourquoi n’a-t-on pas appelé la police et les inspecteurs sanitaire sur-le-champ pour une inspection et des analyses des produits servis à nos clients ? Où est la preuve de la rumeur que ces personnes malfaisantes ont colportée sur nous ? »

Or, jusqu’à ce jour, aucun inspecteur du département sanitaire ne s’est rendu au snack de Jim et Sarita. « Cela prouve seulement notre point : il n’y a rien de concret dans tous ces posts malveillants et diffamatoires. Ce ne sont que des racontars, il n’y a aucune preuve de ce que ces personnes affirment sur les réseaux sociaux », lance Sarita.

Xplik Ou K a contacté le département sanitaire de Rose-Hill. « Nous n’avons reçu absolument aucune plainte concernant ce restaurant sur lequel on raconte tant de choses sur les réseaux sociaux », nous a-t-on confirmé.

Aucune plainte formelle

Mais d’où est donc venue cette rumeur ? « Nous avions quitté le pays le 15 janvier pour partir en vacances. C’est alors que nos employés nous ont appelés pour nous informer que des clients disaient que certaines personnes répandaient une rumeur malveillante à notre sujet », explique Sarita. Jim, qui réside à Maurice depuis 27 ans, et son épouse mauricienne affirment qu’ils n’ont jamais connu de problèmes depuis l’ouverture du snack il y a quatre ans. Tout marchait bien jusqu’à ce que cette rumeur commence à circuler sur la Toile il y a quelques semaines...

« Aujourd’hui, il ne nous reste que nos plus fidèles clients. Ils nous disent que peu importe ce qu’on raconte, ils continueront à venir manger chez nous parce qu’ils ont confiance en nous. Ils ajoutent toutefois que, pendant qu’ils sont à table, ils voient passer des gens qui jettent un oeil inquisiteur en direction de notre snack...», déclarent Jim et Sarita.

Le couple attend désormais le dénouement de l’enquête que mène la Criminal Investigation Division et rappelle qu’il bénéficie de la présomption d’innocence.

Présomption d’innocence
La présomption d’innocence est le principe selon lequel toute personne qui se voit reprocher une infraction est présumée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été légalement prouvée.

 

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