Bollywood

«Sultan»: obsédé par la victoire

« Sultan » est l’histoire de Sultan Ali Khan (Salman Khan) – un champion de lutte de Haryana. Il a le monde à ses pieds comme il rêve de représenter l’Inde aux jeux Olympiques. Aafra (Anushka Sharma), une jeune femme au tempérament de feu, vit dans la même ville. Tout comme Sultan, elle est femme-lutteur avec ses propres rêves à réaliser. Mais le chemin de la gloire est toujours parsemé d’obstacles. On tombe et on se relève à chaque fois – plus déterminé et solide et un pas plus proche de son objectif.
Sultan décide de faire un come-back sur le ring. Pour le public, il n’est qu’un perdant probable. Il n’a rien à perdre mais tout à gagner. Pour lui, ce match est déterminant et peut changer pour toujours sa vie. Il croit en ses capacités et veut à tout prix vaincre son adversaire. C’est le combat de sa vie. En dépit de ses problèmes sur le plan professionnel et personnel, Sultan parvint à briller au niveau international avec ses victoires aux Jeux du Commonwealth de 2010 à Delhi, au FILA Wrestling World Championship en 2011 à Istanbul et aux jeux Olympiques de Londres de 2012.
[panel contents="Sortie: 6 juillet  2016 Bannière: Yash Raj Films Mise en scène: Ali Abbas Zafar Musique: Vishal Dadlani et Shekhar Ravjiani Interprètes: Salman Khan, Anushka Sharma, Amit Sadh, Randeep Hooda, Suzi Khan, Tyron Woodley et Urvashi Rautela " label="Info" style="warning" custom_class=""]
Salman Khan a tourné non-stop pour « Sultan », une production de Yash Raj Films. Toute l’équipe vivait pratiquement à Film City. Le producteur Aditya Chopra et le directeur Ali Abbas Zafar voulaient compléter le film au cours d’une seule session pour pouvoir le projeter à l’occasion de la fête Eid. De son côté, Salman s’est concentré seulement sur « Sultan ». Vu qu’il devait prendre du muscle pour les scènes de lutte, il n’a pas voulu tourner pour un autre projet.

« Sultan », le 3e film d’Ali Abbas Zafar

Ali Abbas Zafar a grandi à Dehradun. Après ses études primaires, il s’est joint au Kirori Mal College, l’Université de Delhi. Avant même d’avoir complété ses études, il a commencé à travailler à temps partiel pour le film « Amu » (2005). Embauché par la maison de production Yash Raj Films, il s’est vu obliger à venir vivre à Mumbai. Cela lui a permis de travailler sous la direction des réalisateurs comme Sanjay Gadhvi et Vijay Krishna Acharya. Zafar a fait ses débuts comme réalisateur avec « Mere Brother Ki Dulhan » (2011), film réunissant Imran Khan, Katrina Kaif et Ali Zafar dans les rôles principaux. Son second film a été « Gunday » (2014 » avec Ranveer Singh, Arjun Kapoor, Priyanka Chopra et Irrfan Khan. Son troisième est « Sultan ».  
 

Un autre record pour Salman Bhai ?

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21246","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-35300","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1280","height":"720","alt":"Salman Khan"}}]] Après « Ek Tha Tiger », tous les espoirs sont permis quand la bannière Yash Raj s’associe une nouvelle fois avec Salman Khan. « Sultan » s’annonce donc comme le potentiel plus gros blockbuster de l’année. « Ek Tha Tiger » était le film aux plus grosses recettes de Salman à sa sortie avant que « Bajrangi Bhaijaan » ne fasse encore mieux. Le film est réalisé par Ali Abbas Zafar à qui l’on doit notamment « Gunday » (Ranveer Singh-Arjun Kapoor) et le casting est également composé d’Anushka Sharma en rôle féminin principal, ainsi que de Randeep Hooda en rôle secondaire. « Sultan » conte les hauts et les bas d’un lutteur. Le film ne se contente pas seulement d’étaler ses prouesses de sportif. Ce qui rend le film plus profond et plus passionnant à suivre. La morale de l’histoire : il ne faut pas baisser les bras après un échec. Au contraire, il faut redoubler d’efforts pour se rattraper dans un premier temps et progresser par la suite. Comme tout film de Salman Khan, la comédie, le drame, la romance y sont bien présents. Le tout sur fond de rédemption sportive. Salman Khan a développé une musculature impressionnante pour ce film. Anushka s’est aussi prêtée au jeu en s’entraînant pour se défaire de ses adversaires. On constate cependant que l’actrice semble retomber rapidement dans les danses et la romance après les brèves scènes de combat. Le tout est de savoir si ce film basé sur le sport ravira le grand public et suffira pour qu’il démarre avec un week-end record au box-office. Reste à voir si les familles se déplaceront à long terme pour voir un sport de combat en film. En effet, « Brothers » (Akshay Kumar-Sidharth Malhotra) avait largement refroidi le public familial l’année dernière une fois le week-end passé. En 2015, Salman Khan a séduit même la critique avec sa prestation dans « Bajrangi Bhaijaan ». Ce film relate une aventure humaine magnifique : celle d’un homme qui aide une petite fille muette à retrouver sa famille au Pakistan. Quelques mois plus tard, c’est la sortie en fanfare de « Prem Ratan Dhan Payo » de Sooraj Barjatya, mais cette production somptueuse ne rapporte pas aussi gros. Mais Salman Khan est à ce jour un des acteurs sur lesquels misent les producteurs. Ses films ont toujours du succès, le temps semble ne pas avoir de prise sur lui, et même si les critiques sont sévères, le public est là, inconditionnel. Salman a annoncé le tournage de son prochain film : « Dabangg 3 », suivi d’un film de Raj Kumar Santoshi.  
 

Les yeux braqués sur « Sultan »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"21247","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-35301","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"258","alt":"Sultan"}}]]C’est le calme avant la tempête en Inde. En effet, tous les yeux sont fixés sur le blockbuster sportif « Sultan ». Entre-temps, « Udta Punjab » a été stable en semaine sur petite recette. Il est très proche de Rs. 600 millions pour un budget de Rs. 400 millions. Le film est le second plus gros projet de la carrière de Shahid Kapoor après « R… Rajkumar ». C’est un succès modéré. En revanche, la présence de Nawazuddin Siddiqui n’a pas conduit « Raman Raghav 2.0 » au succès. Rs. 70 millions de recettes pour un film qui a coûté Rs. 75 millions. C’est un flop. Pour le reste, « Junooniyat » ne totalise que Rs. 35 millions pour un film qui avait pourtant Pulkit Samrat et Yami Gautam à l’affiche. Après trois semaines de course, le film noir « TE3N » totalise Rs. 190 millions et là encore c’est un flop total malgré son casting et ses critiques positives. Tout compte fait, le public indien préfère certainement économiser pour se ruer en masse dans les salles pour le retour de Salman Khan.
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