Economie

Tourisme - XLD: «Il faudrait 600 chambres d’hôtel de plus d’ici 2018»

Shangri-La’s Le Touessrok est le dernier établissement à avoir rouvert ses portes en 2015.
2016 a démarré sur les chapeaux de roues pour le secteur touristique. Afin de maintenir cette croissance, il  est primordial d’augmenter notre parc hôtelier, estime le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme. Le parc hôtelier est appelé à croître. L’objectif est de soutenir l’embellie dans le tourisme, moteur de l’économie mauricienne. « Nous souhaitons qu’il y ait 600 chambres (additionnelles) par an afin de maintenir notre croissance », a affirmé Xavier-Luc Duval, Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme. « Cela à partir de 2018 », a-t-il précisé. En 2016, cette industrie, l’un des deux principaux piliers de l’économie, devrait générer des revenus de Rs 54 milliards. Le nombre de visiteurs atteindrait les 1,23 million, soit un nouveau palier record. Le tourisme est source d’emplois directs et indirects pour 100 000 personnes. Les commentaires du ministre du Tourisme s’appuient sur la croissance dans le secteur touristique. Le démarrage en 2016 a été sur des bases élevées. « La situation est très bonne. Nous avons enregistré une hausse de 12 % sur les deux premiers mois par rapport à l’année dernière », a fait ressortir Xavier-Luc Duval, dans un bref entretien accordé le vendredi 25 mars. « La quantité n’est pas le seul objectif. La qualité et les revenus générés par les touristes sont importants », a-t-il ajouté. Au 31 décembre 2015, le pays comptait 115 hôtels avec un total de 13 617 chambres. De ce nombre, selon les données de Statistics Mauritius en date du 26 février dernier, 55 hôtels ont plus de 80 chambres. Les principaux groupes à Maurice sont New Mauritius Hotels, LUX* Island Resorts, Attitude et Veranda. « Nous avons encore beaucoup à faire pour encourager le développement touristique », a affirmé le ministre du Tourisme, citant un projet d’aquarium et de téléphérique comme exemple. « Je vais m’atteler à la tâche pour trouver des investisseurs et développer ces activités afin que le touriste passe un meilleur moment et dépense plus d’argent chez nous. » N’empêche que le tourisme reste sous l’influence de facteurs externes. Il existe toujours un risque de récession économique mondiale, résultant en une baisse des arrivées comme ce fut le cas en 2007/2008. À cette menace se greffent les attentats terroristes et les maladies.
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