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Un sinistré d’un centre de refuge : «Esay ena inpe pitie pou nou. Donn nou enn lakaz, nou pou paye»

La soixantaine de sinistrés qui ont trouvé refuge dans un des six centres ont jusqu’à ce lundi après-midi 16 juillet pour vider les lieux. Des policiers se sont rendus sur place ce matin pour leur donner un dernier avertissement. Les autorités procèderont ensuite à un exercice d’expulsion. 
Sept familles résident au centre communautaire de St-Malo. Elles confient que leur situation est difficile car elles ne savent toujours pas où aller. Certains réfugiés refusent de quitter le centre. 

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«Nous ne demandons pas des maisons en cadeau. Donn nou enn lakaz nou pou paye. Omwin, esay ena inpe pitie pou nou. Nou pena lakaz. Nou ena zanfan. Si nous sommes dans la rue, les officiers de la Child Development Unit prendront en charge nos enfants. Et cela peut nous prendre deux à trois ans avant d’avoir à nouveau la garde de nos enfants. Nous souffrons», lâche une des sinistrées, en pleurs. 

«Nous ne refusons pas de partir du centre de refuge mais donnez-nous un lieu temporaire pour nous y réfugier avec nos enfants», glisse une autre. 
Les différents ministères qui gèrent ces centres de refuge disent avoir besoin de ces centres. Cela fait plusieurs mois que les activités ont dû être arrêtées à cause de la présence des réfugiés.

 

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