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Une centrale électrique au gaz naturel liquéfié à Bain-des-Dames

Le vice-Premier ministre et ministre des Services publics Ivan Collendavelloo, lors d’une site visite à Bain des Dames
Les travaux pour la nouvelle station d’électricité, qui se situera sur un terrain de six hectares appartenant au Central Electricity Board, débuteront en 2018 et devraient coûter dans les Rs 560 millions. La mise en œuvre du projet a été confirmée par Ivan Collendavelloo, ministre de l’Énergie et des Services publics. Ce dernier a dressé, mardi, un état des lieux en compagnie de Gérard Hébrard, General Manager du CEB et des hauts cadres du ministère. Situé non loin du débarcadère de Bain-des-Dames, le terrain appartient au CEB. Le projet sera partiellement financé par des investissements étrangers et des fonds propres du CEB. Les travaux devraient commencer en 2018 et coûteraient autour de Rs 560 millions. La nouvelle centrale produira 150 Mw d’électricité. [blockquote]« Ce projet est l’un des points cardinaux de notre programme de développement énergétique. Dans un premier temps, la station utilisera du diesel léger et des turbines à gaz seront installées par la suite », a expliqué le ministre.[/blockquote] Quant au General Manager du CEB, il soutient que tout en se tournant vers des sources d’énergies renouvelables, le pays ne pourra éviter l’utilisation des énergies fossiles, dont le gaz liquéfié naturel (LNG), moins polluant que le charbon et l’huile lourde. Le LNG est, selon lui, plus compatible avec les exigences environnementales. Ce mode de sources d’énergies mixtes a été adopté un peu partour à travers le monde, notamment en Corse et à Malte, soutient Gérard Hébrard. Il précise que le recours au diesel léger durera trois ou quatre ans avant que ne soient installées les turbines à gaz. Pour le General Manager du CEB, ce projet est conforme à une recommandation d’une firme de consultants qui a préconisé que Maurice crée la masse critique nécessaire pouvant justifier des investissements lourds que requiert une station produisant l’électricité à partir du gaz liquéfié. « Avec les stations de Fort-Victoria et Saint-Louis, qui produisent chacune 100 Mw et la nouvelle station qui produira 150 Mw, de tels investissements sont nécessaires car le LNG servira non seulement à la production d’électricité, mais aussi comme carburant pour les bus et les camions. Cela d’autant plus que le gouvernement veut faire de Port-Louis un ‘bunkering hub’ », explique Gérard Hébrard.
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