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Vente de manuels scolaires - Réforme : les libraires prévoient une année difficile

La Booksellers Asso-ciation appréhende certains problèmes par rapport à la disponibilité des manuels scolaires et la situation financière des librairies. C’est ce qui ressort d’une réunion tenue la semaine dernière. L’objectif était d’avertir les libraires des probables difficultés financières auxquelles ils devront faire face avec l’implémentation du Nine Year Schooling en 2017.

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Ahmad Sulliman, directeur des Éditions Le Printemps, a souligné que l’année à venir risque d’être pénible pour les éditeurs mauriciens. Selon lui, l’incertitude grandit par rapport à la vente des manuels scolaires pour le  Grade 7 (Form I) l’année prochaine. « Que ce soit pour l’anglais, le français ou les mathématiques, nous ne savons pas ce qu’il adviendra de notre stock. C’est la dernière année que les livres de Form I seront utilisés. Nous avons tous investi énormément dans la fabrication de ces manuels et il y a un gros risque au niveau de la vente. Avec le retard dans la soumission du curriculum, nous ne savons pas comment procéder pour préparer les autres manuels », affirme-t-il.

Retard

Par rapport à la rentrée 2017, les libraires prévoient une année difficile car plusieurs collèges n’ont pas encore placé leur commande de livres. « Normalement, c’est au début de décembre que les parents achètent les manuels scolaires. Avec ce retard, certains livres ne seront pas disponibles à temps à la fin de cette année », explique Ahmad Sulliman.
Pour ce qui est des livres au programme pour les examens du School Certificate, le directeur de cette maison d’édition affirme que comme le programme a changé, l’inclusion de questions à choix multiples pose problème pour la vente de ces manuels à l’étranger: « Certains pays, notamment Singapour, ne veulent pas les acheter. En tant qu’éditeurs, nous ne pouvons pas nous limiter au marché local. » Et d’ajouter que plusieurs correspondances adressées aux autorités concernées sont restées sans réponse.

« L’enseignement dépend des matières et si le programme change, nous aurons des problèmes de stock. Nous sommes dans le flou car le ministère de l’éducation ne communique rien en ce sens. De plus, l’avis des libraires n’a pas été pris en considération dans les décisions touchant le Nine-Year Schooling », déplore Ahmad Sulliman.

 

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