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Vente illégale de terrains et blanchiment : l’ICAC gèle les avoirs d’un habitant des Plaines-Wilhems

icac

L’Independent Commission against Corruption (Icac) a obtenu des « Attachment Orders » sur deux chevaux « In Your face » et « Wow Holiday ». Cela fait suite à une enquête menée sur un habitant des Plaines-Wilhems, soupçonné d’avoir vendu des biens immobiliers d’un proche de manière illégale. Une partie du produit de la transaction a servi à financer l’achat d’actions dans deux chevaux.

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Dans l’enquête, l’Icac avait établi qu’un Mauricien, établi en Grande-Bretagne avait confié un mandat (« Power of Attorney ») à un de ses neveux pour gérer ses biens. Or, le neveu a profité de cette aubaine pour vendre deux portions de terrain, soit réaliser des transactions de Rs 600 000 et Rs 200 000. Le produit de la première transaction a servi à acheter des parts dans un cheval au Champ de Mars. Après un exercice de “money trail”, l’Icac a établi que la somme restante a été dilapidée dans diverses dépenses.

Cette enquête de l’Icac devrait connaitre d’autres développements. Ce n’est pas le premier cheval qui fait l’objet d’un ordre de gel, suite à des enquêtes de la commission anticorruption. Dans l’enquête visant à faire la lumière sur les biens du trafiquant Peroomal Veeren, l’Icac avait obtenu le gel sur le cheval « Black Parrot ». Les autres copropriétaires, ainsi que celui de l’écurie, devront s’expliquer face à l’Icac prochainement.

Depuis le 24 avril, la commission a obtenu divers ‘Attachement Orders’ en Cour suprême. Ordres qui interdisent au suspect de disposer de ses 10 pour cents de parts dans deux chevaux. L’ordre concerne également l’écurie en question, qui ne peut plus réaliser des transactions de vente, ni de transferts d’actions aussi longtemps que subsistera l’enquête.

Le suspect aurait vendu un terrain appartenant à l’un de ses proches en faisant usage de la procuration. C’est à son retour au pays, en 2018, que le propriétaire s’est rendu compte que son terrain avait été vendu à son insu. Il a porté plainte à l’Icac.

Le suspect devra s’expliquer, d’abord sur la provenance de l’argent utilisé pour acquérir ces actions. Le propriétaire de l’écurie devra également s’expliquer sur le mode de paiement. L’ordre de la cour interdit également au Mauritius Turf Club de payer les gains découlant des paris faits sur ces deux chevaux.

 

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