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Violence conjugale : Yashna redoute la vengeance de son mari libéré sous caution

Après avoir été battue à mort en septembre dernier par son mari, Yashna Ursuvi Joygobin, une habitante de Mare d’Australia, âgée de 20 ans, dit craindre que celui-ci ne revienne pour se venger. Elle vit dans la peur depuis que Dharam Joygobhin, alias Kevin, 35 ans, a bénéficié de la liberté conditionnelle.

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Yashna Ursuvi Joygobin n’est pas prête d’oublier l’agression sauvage dont elle a fait l’objet de la part de son mari. Elle s’est sentie en sécurité après son arrestation. Mais Kevin, vient de refaire son apparition. Il a bénéficié de la liberté conditionnelle après quatre mois en détention préventive sous une charge provisoire d’‘attempt at murder’. Il a dit, pour se défendre, avoir agi dans un accès de colère. Il a payé une caution de Rs 25 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 150 000.

Nuit de terreur à Plaine-Magnien

Les internautes ont été sous le choc lorsqu’ils avaient vu la photo de Yashna Ursuvi Joygobin postée sur la Toile en septembre 2017. Le visage tuméfié indiquait la violence des coups. Selon la jeune femme, son mari Kevin l’avait emmenée dans la maison d’un de ses amis et complice, un dénommé Alvesh Gundowree alias Benjo, rue Bolom Louis, Plaine-Magnien. Là, il a voulu qu’elle incrimine un homme dans une affaire de viol.

Comme elle a refusé, son mari s’est déchaîné sur elle. Il l’a frappée sans relâche. « Li finn bat mwa depi minwi ziska gramatin dan lakaz-la ek dan karo kann. Benjo inn donn mwa enn kout pie. Li dir mo mari : « Pran li enn fwa nou al koul li dan rezervwar. To bizin pik li avan partou pou lekor pa flote’ », a-t-elle raconté à la police. Elle a été ligotée et frappée alors qu’elle était enceinte de huit mois. Elle a par la suite été trainée dans un champ de cannes à Pont-Blanc, Pamplemousses, où elle devait encore subir les violences de son mari avant d’être laissée pour morte sur place.

L’enquête policière dans cette affaire d’agression avait conduit à l’arrestation de son mari en septembre 2017. Lorsqu’il a été incarcéré, les officiers de la Sécurité sociale lui avaient donné la garantie que son mari n’allait pas recouvrer la liberté. C’est le contraire qui s’est produit et elle est convaincue que celui-ci viendra pour se venger. « Il pourra le faire à n’importe quel moment, car il est venu habiter à une centaine des mètres de ma maison. Il faudrait sans doute que je sois morte pour que les autorités se décident à agir. Ce juste enn kestion de temps li pou revinn vanz lor mwa e kan la police pou vini li pou déjà trop tard. »

Plusieurs associations qui militent pour les droits de la femme sont montées au créneau. Elles comptent rencontrer la ministre de l’Égalité des genres pour lui faire part de leur point de vue par rapport à cette affaire. « Mo pa krwar li ena santiman pou so zanfan, parski li ti pe rod touy mwa kan zanfan la ti ankor dan mo vant. »

Le 26 décembre 2017,  elle a accouché d’une fille qui lui procure beaucoup de bonheur.

 

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