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Wyspa : le rythme mauricien en Pologne

Si Wyspa est encore méconnu à Maurice, il dispose en revanche d’une petite notoriété en Pologne. Ce groupe de musique, composé de deux Mauriciens et d’un Italien, compte surfer sur cette bonne vague et sortir son premier album cette année. Rencontre.

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La musique n’a pas de frontière. C’est ainsi que Wyspa (comprenez île en français) a vu le jour loin des côtes mauriciennes. Fondé par le Mauricien Olivier Ramoojee et l’Italien Raffaele Marsullo, le groupe est désormais composé de trois guitaristes. « Wyspa existe depuis 2014. J’ai rejoint le groupe une année plus tard. Au départ, nous reprenions les tubes rock des années 90 et 2000 », explique Hugo Marcel, qui est aussi le cousin d’Olivier.

Cependant, avec le temps, le groupe négociera un petit virage musical en interprétant ses propres compositions. «Je compose depuis 2007. Ayant grandi en écoutant du Bon Jovi, Nirvana, U2, Cabrel ou encore De Palmas, je suis très proche de l’univers du rock et de la pop. C’est donc autour de ces deux styles que je compose mes chansons », lance le chef de projet informatique chez IBM à Wroclaw.

Un titre en créole

CLe groupe va reprendre à leur sauce, la chanson «Leté liver» de Bruno Mooken.

Pour ne pas brûler les étapes, le groupe ne veut distiller qu’un single par mois. « Nous avons déjà pas mal de compositions. Mais, pour l’instant, nous voulons procéder par étapes et proposer un single par mois. Nous avons, d’ailleurs, lancé Next Exit en décembre dernier. Nous voulons d’abord créer un engouement autour de notre musique avant l’arrivée de l’album », poursuit notre compatriote. L’opus sera sur le marché au courant de l’année si tout se passe bien. « C’est un vieux rêve que nous espérons réaliser », nous confie le jeune musicien.

De plus, Wyspa nous réserve aussi une petite surprise. « Je travaille sur un titre en créole mais il ne sera pas prêt avant fin 2017. Nous comptons reprendre «Leté liver» de Bruno Mooken. L’Europe de l’Est aime bien notre musique.

Nous travaillons donc énormément sur la fusion de notre style au séga, tout en mettant un point d’honneur à ne pas s’éloigner de ce que nous sommes », indique le Mauricien. Et l’île Maurice dans tout cela? « C’est un souhait, certes. Mais, pour l’instant, notre vie est en Pologne. Nous envisagerons, dès que ce sera possible, de nous faire connaître à Maurice. »

 

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