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Yogida Sawmynaden met en garde les utilisateurs de FaceApp

Lancée en 2017, FaceApp a refait surface ces derniers jours avec ses outils d'intelligence artificielle qui permettent de vieillir, rajeunir, modifier le teint ou le sourire d'un visage

Elle a actuellement le vent en poupe. L’application FaceApp, qui permet de se voir plus vieux ou plus jeune en photo, est vite devenue populaire. 

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Mais selon des instances internationales, les développeurs russes, à l’origine de l’application, pourraient conserver les données personnelles des utilisateurs à leur insu. «C’est pourquoi le gouvernement mauricien suit ce dossier de près», a affirmé le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation.

Yogida Sawmynaden est intervenu sur ce sujet, ce jeudi matin, lors d’un séminaire sur la transition numérique du gouvernement, organisé par Gartner à l’hôtel Hennessy Park à Ebène.

Selon Yogida Sawmynaden a aussi souligné que son ministère travaille sur ce dossier pour que les utilisateurs mauriciens ne soient pas impactés par cette menace.


C'est quoi FaceApp ?

L'application russe FaceApp, qui permet de voir son visage vieilli, collecte des millions de photos à travers le monde, suscitant l'inquiétude sur l'usage qu'elle en fait. Mais, aussi intrusif qu'il soit, cet usage semble refléter la pratique générale et non un cas isolé.

Quelques chiffres 

  • Lancée en 2017, FaceApp a refait surface ces derniers jours avec ses outils d'intelligence artificielle qui permettent de vieillir, rajeunir, modifier le teint ou le sourire d'un visage.
     
  • Mais le succès de FaceApp, actuellement l'application gratuite la plus téléchargée sur Google Play avec plus de 100 millions d'utilisateurs, s'est accompagné d'un émoi quant à la protection de la vie privée. Jusqu'à pousser un sénateur américain à demander au FBI d'enquêter sur les «risques pour la sécurité nationale» et la Pologne et la Lituanie à annoncer qu'elles allaient examiner de près l'application.

Pourtant, des spécialistes de cybersécurité appellent à relativiser les risques, comme la société israélienne Checkpoint, qui n'a «rien trouvé d'extraordinaire dans cette application» qui «semble avoir été développée dans le bon sens" et ne présente pas de "permissions agressives».

AFP
 

 

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