Economie

Zia Blooms Florist : quand Berguitta ne fait aucune fleur aux plantations

Aziziah Soydan Aziziah Soydan évalue les pertes de la firme à plus de Rs 50 000.

Des plantes affectées par l’eau pourrissent tristement. Celles qui ont résisté aux vents ne résistent plus au dépérissement. Sans compter les mauvaises herbes qui envahissent les plantations. Après le passage de Berguitta, c’est un parcours pavé d’épines pour le commerce floral. À l’instar de Zia Blooms Florist, à Bonne-Terre, Vacoas.

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Zia Blooms Florist , qui produit fleurs, semences, plantules et légumes, évalue ses pertes à plus de Rs 50 000. « Les fleurs les plus affectées sont les phlox, les marygold, les pétunias, les roses et les zinnias. Il ne nous reste que des dahlias et des œillets, deux variétés plus résistantes à l’eau », explique Aziziah Soydan, directrice de Zia Blooms Florist. Il s’avère que ce sont les accumulations d’eau, et non le vent, qui ont été les plus néfastes aux plantes.

Il ne reste que des dahlias et des œillets, deux variétés résistantes à l’eau.»

Aziziah Soydan fait ressortir que la situation dans ses plantations avait commencé à se détériorer avant même le passage de Berguitta, en raison des averses. La directrice estime avoir perdu au moins 45 % de ses fleurs. Elle parle aussi de celles qu’elle avait importées et qui n’ont pu être vendues. Une perte estimée à Rs 10 000.

Ce sont surtout les accumulations d’eau, et non le vent, qui ont eu raison de certaines plantes.

Outre les fleurs et les plantules, Aziziah Soydan souligne que des semences ont été balayées par l’eau. Globalement, elle chiffre ses pertes à environ Rs 50 000. Des déficits non récupérables compte tenu du fait que les fleurs ne sont pas assurées.

Pour prévenir les pertes à l’avenir, la directrice suggère que l’État accorde aux producteurs de fleurs des emprunts à faible taux d’intérêt pour l’achat de chambres climatiques destinées à conserver leurs cultures durant le mauvais temps. « Les plantes sont aussi affectées par le soleil suivant les averses. Elles ne poussent pas suffisamment ou alors elles meurent », précise-t-elle en montrant des plantes jaunies et irrécupérables. « Généralement après les ondées abondantes, les herbes sauvages envahissent les plantations. Ce qui affecte grandement les plantes. »

Cependant et contrairement à d’autres plantations qui ont essuyé des pertes en termes de fertilisants, Zia Blooms Florist n’a eu aucun souci de ce côté. Raison : elle pratique la culture bio depuis des générations. « On n’utilise pas d’herbicides. C’est un employé qui débarrasse la plantation des mauvaises herbes. On se sert du fumier comme fertilisant. »

Aziziah Soydan prévoit une pénurie de fleurs sur le marché pour le Cavadee, le Maha Shivaratri et la Saint-Valentin. Certes, dit-elle, on peut avoir recours à l’importation mais les prix pourraient être nettement plus élevés surtout si les fleurs arrivent par avion.

 

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