Décision des autorités : d’autres centres de refuge pourraient voir le jour

Il pourrait y avoir d’autres centres de refuge qui viennent s’ajouter à la liste existante, lors du passage du cyclone Berguitta.

C’est une décision du National Disaster and Risk Management Centre, prise dans l’après-midi du mardi 16 janvier. À Cité La Cure, deux centres de refuge existent déjà et sont prêts à accueillir les habitants de cette localité. Mais les autorités pourraient créer des centres additionnels, si le besoin se fait sentir.

Dans les autres parties de l’île, les centres de refuge habituels seront ouverts à ceux qui ont besoin d’un toit pour passer la nuit en toute sécurité, durant cette période cyclonique. Mardi après-midi, les centres qui se situent dans les différentes régions étaient prêts à accueillir les réfugiés. La capitale compte une douzaine de centres, alors que les basses Plaines-Wilhems (Beau-Bassin, Rose-Hill et Quatre-Bornes) en comptent huit. À Vacoas/Phoenix, une dizaine de centres de refuge accueilleront les sinistrés, et huit centres similaires seront ouverts à Curepipe.

Le district de Grand-Port dispose de 28 centres pour les habitants des différents villages du sud. Les sudistes seront aussi soulagés de savoir qu’une vingtaine de centres seront mis à leur disposition. Les habitants de Moka-Flacq pourront, eux, avoir recours à une trentaine de centres. Dans le nord du pays, environ 37 centres sont déjà disponibles. La plupart des centres communautaires et les Welfare Centres ont été mis à la disposition des habitants. 17 autres centres dans l’ouest du pays seront disponibles. Les régions concernées sont : Chamarel, Case-Noyale, Bambous, Flic-en-Flac, La Gaulette, entres autres.

À Rodrigues, cinq centres de refuge ont été mis à la disposition des sinistrés. Au total, 25 personnes se sont rendues dans ces lieux sécurisés. À Vangard, six personnes se sont présentées au centre de refuge, dans la journée du mardi 16 janvier. Les centres de Jardin Mamzel et Quatre-Vents, ont accueilli chacun un refugié. Alors que l’Ile-Michel a enregistré le plus grand nombre de refugiés, avec 15 personnes qui se sont présentées. À Cascade Jean-Louis, les deux derniers refugiés ont pu trouver un toit pour passer la nuit.