Faits Divers

Mise en demeure : une femme réclame plus de Rs 600 000 à son fils et à sa belle-fille

mutual aid L’infirmière dit avoir contracté un prêt de Rs 700 000 auprès de la Mauritius Civil Service Mutual Aid Association Ltd pour venir en aide à son fils.

Sa patience a des limites. Une femme d’une cinquantaine d’années a fait servir une mise en demeure à son fils et à l’ex-épouse de celui-ci pour leur réclamer une somme de Rs 673 000. Elle leur avait avancé cette somme pour l’achat d’un terrain, mais le divorce du couple est venu compliquer la situation.

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Cette infirmière, habitant les hautes Plaine-Willhems, ne voulait que le bonheur de son fils. C’est pourquoi elle n’a pas hésité un seul instant lorsqu’il est venu solliciter son aide pour l’acquisition d’un terrain.

Comme son fils était déjà criblé de dettes, dû notamment au fait qu’il venait de se marier, cette infirmière a contracté un prêt de Rs 700 000 auprès de la Mauritius Civil Service Mutual Aid Association Ltd pour venir en aide à son fils et lui permettre d’acheter ledit terrain.

Divorce de son fils

Cette aide n’était cependant pas sans condition. Son fils avait promis de lui verser une somme de Rs 9 000 par mois, représentant la mensualité qu’elle devait payer à la Mutual Aid.

Mais comme tout n’est guère rose dans la vie, le couple connaît ses premiers couacs quelques mois seulement après le mariage. Malgré leurs bonnes intentions, les jeunes époux n’arrivent pas à se réconcilier et finissent par divorcer.

Pour cette infirmière, cette séparation a donné lieu à un gros problème. Son fils ne lui verse plus les Rs 9 000 mensuels comme promis initialement. Dans sa mise en demeure, elle affirme que l’arrêt des paiements lui cause d’énormes préjudices, car elle doit puiser dans ses réserves pour rembourser le prêt de Rs 700 000.
De plus, comme elle n’est pas loin d’atteindre l’âge de la retraite, elle craint pour sa sécurité financière dans les années à venir.

Comme son fils était marié sous le régime de la communauté de biens et qu’il a fait l’acquisition du terrain après son mariage, sa belle-fille est légalement copropriétaire du terrain. C’est pourquoi elle a mis en demeure son fils ainsi que son ex-belle-fille, malgré le fait que les deux soient désormais divorcés.

Les ex-époux ont jusqu’au 5 février 2018 pour répondre aux exigences de la mise en demeure. Au cas contraire,  l’infirmière signifie  son intention d’initier des actions légales contre eux pour récupérer son argent. Elle n’écarte pas la possibilité de saisir les instances appropriées pour demander la saisie du terrain et sa vente éventuelle.

Cette habitante des hautes Plaines-Wilhems a retenu les services de l’avoué Selva Murday et de l’avocate Poonum Sookun-Teeluckdharry.

 

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