Peine commuée : travaux communautaires pour photos indécentes de mineures

Son plaisir personnel est de voir de jeunes adolescentes dans des postures indécentes. Ce maçon de 44 ans devra effectuer 180 heures de travaux communautaires. Sentence infligée ce mardi 18 avril par la cour intermédiaire.

Cet homme répondait de six chefs d’accusations d’avoir pris des photos indécentes de mineures. Ces dernières étaient âgées entre 12 et 16 ans. Il était poursuivi en vertu des articles 15 (1) (a) et 18 (5)(b) de la Child Protection Act. Les délits ont été commis entre février et avril 2014, à Baie-du-Tombeau. En total, 13 photos indécentes de mineures ont été saisies.

Cet habitant de Ste-Croix a plaidé coupable des accusations retenues contre lui. Il a aussi présenté des excuses et a promis de ne pas récidiver.

La magistrate Renuka Devi Dabee l’avait condamné à un an de prison. Sa peine a été suspendue. La cour a par ailleurs ordonné un rapport social pour déterminer s’il est éligible à des travaux communautaires.

Ce mardi 18 avril, le rapport social a été soumis à la cour. Celui-ci étant favorable, la cour a ordonné au maçon d’effectuer 180 heures de travaux communautaires aux casernes des pompiers à Port-Louis, à partir du 22 avril 2017.

Ce quadragénaire était accusé de s’approcher de jeunes filles âgées de 12 à 16 ans. Il les faisait poser pour lui dans des postures indécentes qu’il prenait soit sur son portable soit sur une tablette. Ensuite, il conservait les photos pour son plaisir.

Le 10 juin 2014, la police a perquisitionné son domicile et a saisi un portable, un iPad et une tablette tactile. Après une expertise de ses appareils, 13 photos indécentes de mineures ont été découvertes. Ces photos ont été produites en Cour pour les besoins du procès.

Dans sa déposition, l’accusé a admis les faits. Il a expliqué avoir conservé ses photos pour son plaisir personnel et que personne n’en a eu accès.

Dans son jugement, la cour dit avoir pris en considération les faits entourant le délit, le fait que l’accusé ait plaidé coupable et que des mineures aient été ses victimes, avant de prononcer la sentence.