Pravind Jugnauth lance un appel à tout un chacun pour combattre le trafic de drogue

« Avant 2014, ti ena enn laise-aller… ti pe ferm lizie, ti soutire ek zot ti p gayn liberte pou komersializ zot pwazon parmi zenn », a martelé Pravind Jugnauth en parlant du trafic de drogue, ajoutant que son gouvernement mène un combat contre ce fléau.

Le chef du gouvernement, qui prenait la parole en fin d'après-midi, ce samedi, à la Hindu House à Cassis où il était l'invité d'honneur dans le cadre des célébrations de la fête Divali, a fait ressortir que dans la lutte contre le trafic de stupéfiants et de drogue, l’État bénéficie de l’aide des institutions telles que la MRA, la douane et la police entre autres et que les résultats sont visibles.

« La mafia li touzour bien organize et li touzour pou trouve bann moyen servi zouti teknolozik pou fer komers ilegal », a-t-il prévenu appelant par la même occasion à la vigilance de la population et à ce que tout le monde contribue dans cette lutte contre la drogue. 

L’unité parmi les Mauriciens

Le Premier ministre a aussi fait mention lors de son discours, de ceux qui sont, selon lui, une menace pour l’unité du pays et des actions qui représentent « le mal, lespri malefik » qui sèment la division et la violence communale.

Toutefois, il a fait ressortir que la population « pacifik » ne se laisse pas faire et « pas suiv sa kalite dimounn la ».

Pravind Jugnauth, a rappelé qu’à l’heure où le pays fait face à une situation difficile et à l’inflation, le gouvernement s’acharne à relever l’économie. Selon lui, il ne faudrait pas que certains viennent saboter le travail et découragent la venue des investisseurs et des touristes.

« Nou bizin linite parmi tou morisien », a-t-il souligné. 

« Ram un ‘role model’ pour tous les dirigeants dans le monde »

Pravind Jugnauth a affirmé, lors de son discours, que Ram reste un exemple pour tous les dirigeants du monde.

« Dan tou societe moderne, tou dimounn pa suiv model Ram », a dit le Premier ministre. 

Il a déclaré que cela fait qu’il y a deux courants différents qui existent. Celui basé sur l’intérêt personnel, le plaisir et le pouvoir « a ninport kel prix » et celui qui prône une culture basée sur le service du peuple, axée sur l’harmonie et la prospérité.

« Tou dimounn ena enn swa a fer ant sa de la », a rappelé Pravind Jugnauth.