Economie

Revente des bijoux: les nouveaux règlements n’affecteront pas les transactions

La revente de bijoux est devenue courante, selon la Fédération des bijoutiers mauriciens.
De nouvelles mesures plus strictes ont été mises en place depuis le samedi 16 janvier concernant la revente de bijoux par des particuliers à des professionnels. La Fédération des bijoutiers mauriciens ne s’attend pas à une baisse de ces transactions. Les amendements apportés aux Jewellery (Dealer’s Registration and Transactions) Regulations 2012, en vigueur depuis le samedi 16 janvier, ne devraient pas ralentir la revente de bijoux par des particuliers à des professionnels. C’est du moins le point de vue de Deotam Santokhee, président de la Fédération des bijoutiers mauriciens (FBM). Désormais, pour pouvoir revendre des bijoux en or aux professionnels du secteur, les particuliers doivent remplir deux déclarations de propriété, présenter leur carte d’identité nationale et les reçus originaux des bijoux. « Au cas où le vendeur n’aurait plus de reçu, il devrait prouver que le bijou lui appartient. S’il s’agit d’un bijou pour femme, il doit être revendu par une femme. En cas de doute, c’est à la police de procéder aux vérifications nécessaires. Les voleurs trouveront toujours des solutions pour écouler leur butin.La fédération est satisfaite de ces mesures de précaution. Surtout en ce qu’il s’agit des changements  apportés dans les formulaires de déclaration de propriété », affirme Deotam Santokhee.

Vendre par nécessité

Le président de la FBM estime qu’il faudra attendre trois mois pour connaître l’impact réel des amendements sur la revente de bijoux par les particuliers. Il estime toutefois que les gens qui ont besoin de vendre leurs bijoux continueront de le faire par nécessité, ce qui stabilisera le nombre de ces transactions. Il concède que pour beaucoup d’entre eux, les démarches seront plus compliquées notamment pour ceux qui n’ont plus de reçus originaux. Ces derniers devront faire le déplacement à l’Assay Office à Port-Louis.Cela représente une difficulté supplémentaire pour les habitants des régions éloignées de la capitale. « Il y a un risque que ces vendeurs se tournent vers des acheteurs illégaux », indique Deotam Santokhee. Le président de la FBM ajoute que la revente de bijoux par les particuliers, qui était rarissime dans les années 70, est devenue monnaie courante aujourd’hui. Le marché des bijoux en or est actuellement stable, tout comme les prix du métal précieux, selon Deotam Santokhee. Le lundi 25 janvier, l’or se vendait à Rs 13 825 le lingot de 10 g, selon la Banque de Maurice (BoM).
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