Live News

Un second drame lors d’une compétition : un bus fauche le triathlète Hugues Rivet

Hugues Rivet

Un drame est encore venu entacher une compétition de la Fédération Mauricienne de Triathlon, dimanche. Après Jayrajsingh Hazareesing, le 17 janvier, c’est le frère du père Rivet, Hugues, qui a connu une fin tragique.   renversé par un bus.

Publicité

Le monde du sport mauricien est de nouveau en deuil après l’accident fatal dont a été victime Hugues Rivet, 49 ans, fauché par un bus. La 17 janvier, un autre triathlète, Jayrajsingh Hazareesing, avait connu une fin pareillement tragique en périssant noyé. 

Hugues Rivet, qui n’était autre que le frère du père Laurent Rivet, participait à un Ironman. Il avait entamé l’épreuve cycliste lorsqu’il a été victime de l’accident. L’autobus l’a percuté au Morne Brabant. Grièvement blessé, le sportif a été conduit à un hôpital à Rivière-Noire. Mais il était déjà trop tard lorsqu’il a été admis.

À ce stade de l’enquête, la police de La Gaulette a procédé à l’arrestation du chauffeur de l’autobus. L’enquête devra également déterminer les responsabilités au niveau de l’organisation.

Hugues Rivet, domicilié à Moka, était un habitué des compétitions de triathlon. Dimanche, il s’était rendu au Morne en compagnie de son épouse et d’un de ses fils. Ils étaient au moins une centaine de participants. C’est à 8 h 40 que les épreuves ont débuté. Après la nage, le quadragénaire a pris son vélo pour l’étape suivante. Quelques instants après, vers 10 heures, le drame était joué.

Selon la version du conducteur de l’autobus à la police, il négociait un virage pour garer l’autobus sur une aire de stationnement au Morne Brabant, à proximité de l’hôtel RIU, lorsque le cycliste aurait heurté l’arrière du véhicule.

L’impact a été violent. Perdant l’équilibre, le sportif a été grièvement blessé. Très vite, des garde-côtes et ceux qui étaient présents sont intervenus. Ils ont prodigué au cycliste les premiers soins. 

Dans les minutes qui ont suivi, Hughes Rivet a été évacué vers l’hôpital Yves Cantin, à Rivière-Noire.  Hélas, une fois sur place, le personnel de service a constaté qu’il était déjà mort.

Le corps a été emmené à la morgue de Candos. L’autopsie, pratiquée par le Dr Prem Chamane, médecin légiste, a conclu que le sportif est mort des suites de blessures multiples. 

Il s’est soumis à un alcootest, qui s’est révélé négatif. Il devra comparaître en cour de Bambous ce lundi sous une charge provisoire d’homicide involontaire.

« Un Passionné de sport »

À Helvetia, Moka, où vivait la victime, les proches affluent. Parmi, le père Laurent Rivet.  « Nous sommes d’une fratrie de quatre enfants et Hugues était le cadet », lâche calmement le prêtre, malgré les circonstances. « La dernière fois que nous nous sommes vus remonte à l’anniversaire de maman. Hugues était quelqu’un de sérieux et passionné de sport. Il a participé à l’Ironman, ce qui n’est pas donné à tout le monde », explique le père Laurent.
« À l’école, il n’était pas un grand sportif pourtant. Cela lui est venu un peu sur le tard. Il aimait relever les défis. Il avait cette capacité et cette volonté. Il avait un caractère téméraire et était une source de motivation pour moi. Hugues s’entraînait presque tous les jours. Il faisait des sacrifices. Cependant, il a eu un problème au cœur et a dû faire une pause. Ce n’est que tout dernièrement qu’il a repris ses activités sportives », ajoute-t-il. 

Son autre source de motivation était ses enfants. « Il voulait entraîner ses deux fils, dont l’aîné est actuellement en Afrique du Sud. Il voulait passer du temps avec eux dans le sport ». D’ailleurs, les proches attendent l’arrivée de son fils au pays pour les funérailles. « C’est toute la communauté des triathlètes qui est en deuil », conclut-il.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !