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Au Cœur de l’Info - Covid longue :  zoom sur les séquelles du virus  

Des symptômes du coronavirus qui persistent ou qui resurgissent après plusieurs mois. C’est la situation à laquelle plusieurs malades font face. Parler de la Covid longue, c’était l’objectif principal de l’émission Au cœur de l’info, animée par Jean Luc Émile et Élodie Domun, le mardi 16 novembre. L’absence de suivi de la part des autorités est également décriée. Tour d’horizon. 

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« Sept mois très difficiles. Notre vie a été complètement chamboulée ». Tels sont les propos de Noorjahan Gungah, une jeune femme testée positive à la Covid-19 en mars 2020. Elle a aussi perdu son père et avance qu’aujourd’hui, c’est elle qui tient les rênes de la maison. Celle qui est restée pendant trois jours à l’hôpital ENT et plus de 32 jours en quarantaine, était l’invitée de l’émission Au cœur de l’info du mardi 16 novembre. 

Plusieurs mois après avoir contracté la maladie, Noorjahan Gungah explique qu’elle ressent toujours des séquelles de ce terrible virus. « Je me sens très fatiguée et je suis souvent essoufflée. Ma vie a changé et aujourd’hui, je porte trois masques quand je travaille ou quand je sors ». Elle se dit irritée de voir que les gens ne prennent pas au sérieux le virus et sortent avec les enfants dans des lieux publics. Elle a une pensée spéciale pour les ‘frontliners’ qui sont contaminés à cause de la négligence des gens. Elle déplore le manque de suivi de la part des autorités envers les anciens patients de la Covid-19 et s’inquiète pour certains de ses proches qui ont été détectés positifs encore une fois. 

Même son de cloche de la part du président de la Renal disease patients association, Bose Sonarane. « Malheureusement, il n’y a pas de suivi, comme la rééducation qui se fait dans quelques pays étrangers. ‘Moris, mem pa enn randevou’. Peut-être que c’est par manque de personnel, mais la situation est complexe. Il faut des ‘Chest Specialists’ pour rééduquer le poumon. Il ajoute que pour certaines personnes, les séquelles sont importantes. « Il faudrait un bon suivi médical pour leur venir en aide ». Il avance, cependant, que de nouveaux créneaux ont été mis sur pied pour que les patients dialysés et positifs ne soient pas en contact avec ceux qui ne le sont pas. 

Les auditeurs étaient nombreux à apporter leurs témoignages. Tous s’accordent à dire que, malheureusement, la rééducation est inexistante. Ils déplorent aussi être livrés à eux-mêmes, ce qui accentue leur état de panique.

 

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