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Beejaye Coomar Appanah : «On espère que le salaire minimal sera appliqué dès janvier 2018»

Le montant du salaire minimal sera connu d’ici la fin d’octobre. C’est ce qu’a affirmé le président du National Wage Consultative Council, Beejaye Coomar Appanah, après une réunion de cet organisme lundi.

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La réunion a été consacrée à l’étude des rapports soumis par les sous-comités. « Nous avons étudié plusieurs méthodologies et l’impact des différents scénarios sur les indicateurs économiques pour arriver à un salaire minimal pour améliorer la vie des salariés », avance Beejaye Coomar Appanah.

Mais à ce jour, aucun chiffre n’a été arrêté, dit le président du National Wage Consultative Council. S’il ne s’est pas prononcé sur la fourchette du salaire minimal, Beejaye Coomar Appanah confirme que le rapport final sera soumis au gouvernement vers la fin d’octobre. « Le gouvernement pourrait retarder la mise en application du rapport ou  le rejeter, mais on espère que le salaire minimal sera effectif dès janvier 2018 », dit-il.

Du côté syndical, on insiste toujours pour un salaire minimal mensuel de pas moins de Rs 10 200. On rejette aussi avec force l’inclusion du boni de productivité, entre autres, dans le salaire minimal.

Pour Reeaz Chuttoo, de la Confédération des syndicats du secteur privé, c’est toujours le statu quo concernant le taux du salaire minimal. Il regrette qu’après une quinzaine de réunions, le patronat n’a toujours pas avancé de chiffres.

Il s’attend à ce que les dirigeants syndicaux aient un rapport final concernant tous les points qu’ils ont soulevé lors de ces travaux. « À ce jour, on ne met l’accent que sur l’impact du salaire minimum sur les entreprises, mais il faut aussi parler de ses effets bénéfiques sur les salariés dont certains touchent toujours Rs 1 500 par mois », dit-il.

De son côté, Rashid Imrith, président de la Fédération des syndicats du secteur public, estime que le salaire minimal doit être de Rs 10 200 en s’appuyant sur 80 % du salaire median qui est de Rs 12 600. Il avance que le Premier ministre et ministre des Finances, Pravind Jugnauth, a aussi travaillé sur les mêmes chiffres pour accorder un soutien financier à ceux qui touchent moins de Rs 10 000 par mois, à travers la Negative Income Tax. Le syndicaliste pense qu’on devrait aussi faire un réajustement salarial pour ceux qui touchent au-delà de Rs 10 200 pour ne pas perturber la relativité salariale.

Radhakrishna Sadien souhaite, pour sa part, qu’on arrive vite à un consensus sur le taux du salaire minimal, car l’écart salarial ne cesse de s’agrandir. Il souhaite que le patronat fasse un effort pour que le salaire minimal devienne une réalité. Il avance que ce sera alors une étape vers un « minimum living wage. »

 

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